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Collectif Homme et ses masques (L´) Librairie Eklectic

Homme et ses masques (L´)

Auteur : Collectif
Editeur : HAZAN
Nombre de pages : 320
Date de parution : 25/05/2005
Forme : Livre Gd format ISBN : 2754100377
HAZAN30

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 45.00€

"Le musée Barbier-Mueller conserve un nombre important de ""masques historiques"", originaires d´Afrique et d´Océanie, d´Europe ou d´Amérique, recueillis depuis 1920. Ils ont appartenu à des artistes comme Derain, Vlaminck, Tzara, André Lhote, à d´autres découvreurs de ce que l´on appelle aujourd´hui « les arts premiers » et que Félix Fénéon nommait « arts lointains », A ce fond important se sont ajoutés de magnifiques exemples de masques funéraires chinois, iraniens, javanais, précolombiens, des masques du théâtre sacré tibétain, népalais, ou du théâtre profane japonais, des masques de carnaval de chez nous ou des masques utilitaires, souvent admirablement profilés comme, par exemple, un extraordinaire masque de tankiste anglais utilisé en 1917 ou 1918 ! Pour la première fois une sélection de cette collection, couvrant plusieurs millénaires et de nombreuses civilisations, a été demandé à un homme de la littérature : le poète, romancier et esthéticien Michel Butor qui commente dans cet ouvrage cent des plus belles pièces du musée Barbier-Mueller. Ce point de vue est accompagné de deux études, l´une sur l´origine du masque, par le professeur Emmanuel Anati, l´autre, par l´anthropologue Alain-Michel Boyer, sur l´histoire du masque. On y apprend que, loin de se réduire comme en Europe de nos jours à sa fonction prophylactique ou festive, le masque sert encore d´intermédiaire ou de passage avec le monde des esprits sur une bonne partie de notre planète, en Afrique, en Asie et certaines parties de l´Océanie. Parmi les plus beaux ensembles réunis à ce jour, cette collection ainsi commentée nous restitue combien, outil de conjuration ou de métamorphose, outil de convocation aussi de la mémoire des Anciens, le masque est ce qui rend visible, tangible même, l´invisible, met un visage sur ce qui se dérobe à l´expérience: la mort, les forces et les maléfices de l´arrière-monde. Dans ce réflexe confus, apeuré, d´incarnation de ce qui le dépasse, l´homme a trouvé souvent, sans toujours en être conscient, les voies des plus belles créations de l´art."


"Le musée Barbier-Mueller conserve un nombre important de ""masques historiques"", originaires d´Afrique et d´Océanie, d´Europe ou d´Amérique, recueillis depuis 1920. Ils ont appartenu à des artistes comme Derain, Vlaminck, Tzara, André Lhote, à d´autres découvreurs de ce que l´on appelle aujourd´hui « les arts premiers » et que Félix Fénéon nommait « arts lointains », A ce fond important se sont ajoutés de magnifiques exemples de masques funéraires chinois, iraniens, javanais, précolombiens, des masques du théâtre sacré tibétain, népalais, ou du théâtre profane japonais, des masques de carnaval de chez nous ou des masques utilitaires, souvent admirablement profilés comme, par exemple, un extraordinaire masque de tankiste anglais utilisé en 1917 ou 1918 ! Pour la première fois une sélection de cette collection, couvrant plusieurs millénaires et de nombreuses civilisations, a été demandé à un homme de la littérature : le poète, romancier et esthéticien Michel Butor qui commente dans cet ouvrage cent des plus belles pièces du musée Barbier-Mueller. Ce point de vue est accompagné de deux études, l´une sur l´origine du masque, par le professeur Emmanuel Anati, l´autre, par l´anthropologue Alain-Michel Boyer, sur l´histoire du masque. On y apprend que, loin de se réduire comme en Europe de nos jours à sa fonction prophylactique ou festive, le masque sert encore d´intermédiaire ou de passage avec le monde des esprits sur une bonne partie de notre planète, en Afrique, en Asie et certaines parties de l´Océanie. Parmi les plus beaux ensembles réunis à ce jour, cette collection ainsi commentée nous restitue combien, outil de conjuration ou de métamorphose, outil de convocation aussi de la mémoire des Anciens, le masque est ce qui rend visible, tangible même, l´invisible, met un visage sur ce qui se dérobe à l´expérience: la mort, les forces et les maléfices de l´arrière-monde. Dans ce réflexe confus, apeuré, d´incarnation de ce qui le dépasse, l´homme a trouvé souvent, sans toujours en être conscient, les voies des plus belles créations de l´art."