"Véritable somme sur le sujet, Le Grand livre des Icônes va s´imposer comme le livre de référence aux côtés de celui de Lazarev (sur la seule icône russe) en ce qu´il fait enfin le tour entier de la question puisqu´il embrasse tout le voyage de l´icône en Europe centrale et en Méditerranée orientale.
Contrairement à une opinion répandue, l´icône ne se réduit pas à l´art russe mais, expression autrement plus vaste il est culturellement synonyme d´espace byzantin.
Pour la première fois un ouvrage traite de l´ensemble du phénomène de l´icône :
Dans le temps : (de la fin de l´Antiquité ou chute de l´Empire romain, du Ve siècle à la disparition de la culture byzantine au XVe siècle) ;
Dans l´espace culturel : il couvre non seulement les icônes grecques et slaves mais aussi les deux périphéries du monde byzantin : l´orientale : de la Georgie à l´Ethiopie et l´occidentale : de la Côte Adriatique serbe et italienne.
Cet éclairage est d´une importance capitale pour la connaissance de notre Moyen Age largement pénétré par l´esthétique de l´icône, baigné qu´il a été en permanence par l´influence de Byzance.
Cette enquête internationale, entreprise par les meilleurs spécialistes du sujet, a été l´occasion de redéfinir la nature artistique et religieuse de l´icône sur tout son territoire.
Du point de vue religieux d´abord l´icône y est étudiée comme : objet de piété publique et privé : réceptacle de prière, complément des évangiles (fenêtre sur le ciel, le monde divin), véhicule indispensable à la célébration de l´office (iconostase).
Il est considéré par ailleurs comme offrant des portraits des personnages divins et comme tels sanctifié et doté « d´énergie » par certains, en Russie en particulier, provenant du représenté. C´est le cas des célèbres icônes thaumaturges ou bien non faites de mains humaines, donc inaltérables, reflétant la réalité historique et donc fixant les traits des personnages sacrés concernés.
Du point de vue formel enfin, cette enquête s´attache à décrire, sur tout son territoire et dans toutes ses variantes, ce premier grand phénomène stylistique qui se doit en Occident après les temps hellénistiques.
Enquête stylistique inédite sur le territoire et les siècles depuis les temps hellénistiques."
"Véritable somme sur le sujet, Le Grand livre des Icônes va s´imposer comme le livre de référence aux côtés de celui de Lazarev (sur la seule icône russe) en ce qu´il fait enfin le tour entier de la question puisqu´il embrasse tout le voyage de l´icône en Europe centrale et en Méditerranée orientale.
Contrairement à une opinion répandue, l´icône ne se réduit pas à l´art russe mais, expression autrement plus vaste il est culturellement synonyme d´espace byzantin.
Pour la première fois un ouvrage traite de l´ensemble du phénomène de l´icône :
Dans le temps : (de la fin de l´Antiquité ou chute de l´Empire romain, du Ve siècle à la disparition de la culture byzantine au XVe siècle) ;
Dans l´espace culturel : il couvre non seulement les icônes grecques et slaves mais aussi les deux périphéries du monde byzantin : l´orientale : de la Georgie à l´Ethiopie et l´occidentale : de la Côte Adriatique serbe et italienne.
Cet éclairage est d´une importance capitale pour la connaissance de notre Moyen Age largement pénétré par l´esthétique de l´icône, baigné qu´il a été en permanence par l´influence de Byzance.
Cette enquête internationale, entreprise par les meilleurs spécialistes du sujet, a été l´occasion de redéfinir la nature artistique et religieuse de l´icône sur tout son territoire.
Du point de vue religieux d´abord l´icône y est étudiée comme : objet de piété publique et privé : réceptacle de prière, complément des évangiles (fenêtre sur le ciel, le monde divin), véhicule indispensable à la célébration de l´office (iconostase).
Il est considéré par ailleurs comme offrant des portraits des personnages divins et comme tels sanctifié et doté « d´énergie » par certains, en Russie en particulier, provenant du représenté. C´est le cas des célèbres icônes thaumaturges ou bien non faites de mains humaines, donc inaltérables, reflétant la réalité historique et donc fixant les traits des personnages sacrés concernés.
Du point de vue formel enfin, cette enquête s´attache à décrire, sur tout son territoire et dans toutes ses variantes, ce premier grand phénomène stylistique qui se doit en Occident après les temps hellénistiques.
Enquête stylistique inédite sur le territoire et les siècles depuis les temps hellénistiques."