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VIEILLARD-BARON Jean-Louis La Religion et la cité (édition augmentée et corrigée) Librairie Eklectic

La Religion et la cité (édition augmentée et corrigée)

Auteur : VIEILLARD-BARON Jean-Louis
Editeur : FELIN (ou Lebaud)
Nombre de pages : 392
Date de parution : 25/10/2010
Forme : Livre de poche ISBN : 9782866457334
FEL50

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 13.00€

La société contemporaine est constamment confrontée aux problèmes religieux. Cependant la tradition républicaine française abandonne la religion à la sphère privée, comme si elle n’avait pas, par essence, une existence dans la Cité. Il ne s’agit pas pour autant de réduire la religion à sa dimension politique, voire au militantisme fanatique.
La critique des réductions illégitimes de la religion est donc la première tâche. Il est aussi impossible de privatiser la religion que de la politiser. La réduire au lien social n’est plus satisfaisant, même si c’est une tentation des sociologues. La religion ne se réduit pas davantage à la religiosité du sublime ou de l’idéal démocratique.
Contre la notion scabreuse de « religions sans Dieu », il vaut mieux admettre qu’il existe du religieux diffus sans religion, et garder le terme pour désigner une relation à la transcendance divine (une ou multiple) à la fois et indissociablement singulière et collective. Ainsi, il n’y a pas de religion sans prière individuelle, contrairement à ce que Kant souhaitait. Mais cette prière n’a aucun sens si elle ne s’adosse pas à un message intersubjectif, celui d’une communauté inspirée qui s’inscrit dans la Cité par sa dimension sociale et son histoire. La dimension personnelle de la religion (foi et méditation) s’appuie donc sur le symbolique, le témoignage et la communauté.
Pour le philosophe d’aujourd’hui, les religions se présentent comme l’attestation multiple de la présence d’une transcendance divine et d’une vie spirituelle dans la société et dans l’histoire. Mettre la religion entre parenthèses, c’est s’exposer à ne rien comprendre de l’histoire du monde.
Deux essais inédits et percutants, Comment penser l’avenir du christianisme dans la démocratie moderne ?, Du pape et de son image actuelle, accompagnent cette réédition tant attendue.

Jean-Louis Vieillard-Baron enseigne la philosophie à l’université de Poitiers. Il a dirigé le Centre de recherche sur « Hegel et l’idéalisme allemand ». Il est, entre autre, l’auteur de Hegel, penseur du politique, Éditions du félin, 2006.


La société contemporaine est constamment confrontée aux problèmes religieux. Cependant la tradition républicaine française abandonne la religion à la sphère privée, comme si elle n’avait pas, par essence, une existence dans la Cité. Il ne s’agit pas pour autant de réduire la religion à sa dimension politique, voire au militantisme fanatique.
La critique des réductions illégitimes de la religion est donc la première tâche. Il est aussi impossible de privatiser la religion que de la politiser. La réduire au lien social n’est plus satisfaisant, même si c’est une tentation des sociologues. La religion ne se réduit pas davantage à la religiosité du sublime ou de l’idéal démocratique.
Contre la notion scabreuse de « religions sans Dieu », il vaut mieux admettre qu’il existe du religieux diffus sans religion, et garder le terme pour désigner une relation à la transcendance divine (une ou multiple) à la fois et indissociablement singulière et collective. Ainsi, il n’y a pas de religion sans prière individuelle, contrairement à ce que Kant souhaitait. Mais cette prière n’a aucun sens si elle ne s’adosse pas à un message intersubjectif, celui d’une communauté inspirée qui s’inscrit dans la Cité par sa dimension sociale et son histoire. La dimension personnelle de la religion (foi et méditation) s’appuie donc sur le symbolique, le témoignage et la communauté.
Pour le philosophe d’aujourd’hui, les religions se présentent comme l’attestation multiple de la présence d’une transcendance divine et d’une vie spirituelle dans la société et dans l’histoire. Mettre la religion entre parenthèses, c’est s’exposer à ne rien comprendre de l’histoire du monde.
Deux essais inédits et percutants, Comment penser l’avenir du christianisme dans la démocratie moderne ?, Du pape et de son image actuelle, accompagnent cette réédition tant attendue.

Jean-Louis Vieillard-Baron enseigne la philosophie à l’université de Poitiers. Il a dirigé le Centre de recherche sur « Hegel et l’idéalisme allemand ». Il est, entre autre, l’auteur de Hegel, penseur du politique, Éditions du félin, 2006.