« Nasr Eddin est au plus mal. Sa femme est là, l’imam est là ainsi que le cadi qui est venu entendre ses dernières volontés :
- À l’école coranique, dit le Hodja dans un souffle, je lègue dix mille dinars…
- Mais mon cher mari, le coupe aussitôt Khadidja, nous n’avons jamais possédé une telle somme !
- Dis donc, proteste-t-il en se redressant un peu, c’est toi qui meurs ou c’est moi ? »
Du monde arabe aux pays balkaniques, en passant par l’Asie mineure et centrale, la renommée de Nasr Eddin Hodja – Ch’ha au Maghreb – est sans pareille. Tous les peuples qui connaissent ses aventures se sont approprié le mythique « savant », dont on ne sait jamais si la folie dissimule une grande sagesse… ou l’inverse. Jean-Louis Maunoury, qui régale depuis longtemps les lecteurs français de ses aventures et pitreries, nous en offre ici l’ultime recueil.
« Nasr Eddin est au plus mal. Sa femme est là, l’imam est là ainsi que le cadi qui est venu entendre ses dernières volontés :
- À l’école coranique, dit le Hodja dans un souffle, je lègue dix mille dinars…
- Mais mon cher mari, le coupe aussitôt Khadidja, nous n’avons jamais possédé une telle somme !
- Dis donc, proteste-t-il en se redressant un peu, c’est toi qui meurs ou c’est moi ? »
Du monde arabe aux pays balkaniques, en passant par l’Asie mineure et centrale, la renommée de Nasr Eddin Hodja – Ch’ha au Maghreb – est sans pareille. Tous les peuples qui connaissent ses aventures se sont approprié le mythique « savant », dont on ne sait jamais si la folie dissimule une grande sagesse… ou l’inverse. Jean-Louis Maunoury, qui régale depuis longtemps les lecteurs français de ses aventures et pitreries, nous en offre ici l’ultime recueil.