En 1979, après plus de vingt ans de souffrances dans les geôles chinoises, Tenzin Choedrak quitte son Tibet natal pour Dharamsala, en Inde. Cet homme d´exception y retrouve aussitôt ses fonctions de médecin personnel du Dalaï-Lama et devient le " patron " du Men-Tsee-Khang, l´Institut d´astrologie et de médecine tibétaines. Très vite, sa réputation franchit les frontières et, à partir de 1984, il participe à de nombreux colloques, donne des conférences dans le monde entier. Avec son ami le journaliste Gilles Van Grasdorff, il évoque ici, entre autres, ses recherches sur le cancer, le sida, le diabète, l´asthme et s´exprime sur le yoga, la relaxation, l´astrologie, le principe du massage, la diététique, tous moyens de mieux vivre au quotidien. La dernière partie de l´ouvrage offre une liste de plus de trois cents plantes, accompagnée d´explications sur leur utilisation. Mais ce livre est aussi un cri d´alarme : Tenzin Choedrak s´interroge sur le devenir de la médecine tibétaine, un savoir thérapeutique unique au monde, dont le sort est étroitement lié à la situation politique du Tibet. Le maître est mort le 6 avril 2001. Ce testament est le témoignage d´un combat inlassable, celui d´un homme de sagesse animé par un idéal de tolérance, de paix et d´amour.
En 1979, après plus de vingt ans de souffrances dans les geôles chinoises, Tenzin Choedrak quitte son Tibet natal pour Dharamsala, en Inde. Cet homme d´exception y retrouve aussitôt ses fonctions de médecin personnel du Dalaï-Lama et devient le " patron " du Men-Tsee-Khang, l´Institut d´astrologie et de médecine tibétaines. Très vite, sa réputation franchit les frontières et, à partir de 1984, il participe à de nombreux colloques, donne des conférences dans le monde entier. Avec son ami le journaliste Gilles Van Grasdorff, il évoque ici, entre autres, ses recherches sur le cancer, le sida, le diabète, l´asthme et s´exprime sur le yoga, la relaxation, l´astrologie, le principe du massage, la diététique, tous moyens de mieux vivre au quotidien. La dernière partie de l´ouvrage offre une liste de plus de trois cents plantes, accompagnée d´explications sur leur utilisation. Mais ce livre est aussi un cri d´alarme : Tenzin Choedrak s´interroge sur le devenir de la médecine tibétaine, un savoir thérapeutique unique au monde, dont le sort est étroitement lié à la situation politique du Tibet. Le maître est mort le 6 avril 2001. Ce testament est le témoignage d´un combat inlassable, celui d´un homme de sagesse animé par un idéal de tolérance, de paix et d´amour.