Le Régime Écossais Rectifié est connu pour posséder un caractère chrétien évident, clairement affirmé, en raison des déclarations explicites contenues dans ses rituels.
Cependant il n´y a non pas un, mais deux " christianismes " au sein du Régime Rectifié. L´un est requis pour être accepté et progresser dans l´Ordre, et correspond à ce qui est admis par l´ensemble des principales confessions chrétiennes. Et l´autre, plus " secret ", participe de l´enseignement initiatique et doctrinal reçu de Martinès de Pasqually, dont est dépositaire depuis le XVIIIe siècle le Régime Rectifié, et se distingue au niveau métaphysique par des thèses qui sont singulièrement éloignées des dogmes de l´Église, christianisme que Joseph de Maistre désigna précisément pour cette raison comme relevant du " christianisme transcendant ".
C´est pourquoi la vraie question qu´il convient de se poser, est donc non pas de savoir si le Régime Écossais Rectifié est chrétien, mais bien plutôt de se demander de quel " christianisme " il s´agit lorsque l´on parle du caractère " chrétien " du système établi à Lyon par Jean-Baptiste Willermoz lors du Convent des Gaules (1778), et surtout quelle est son origine, en quoi consiste sa nature véritable, et quelles sont les connaissances voilées de ce mystérieux " christianisme transcendant ".
Le Régime Écossais Rectifié est connu pour posséder un caractère chrétien évident, clairement affirmé, en raison des déclarations explicites contenues dans ses rituels.
Cependant il n´y a non pas un, mais deux " christianismes " au sein du Régime Rectifié. L´un est requis pour être accepté et progresser dans l´Ordre, et correspond à ce qui est admis par l´ensemble des principales confessions chrétiennes. Et l´autre, plus " secret ", participe de l´enseignement initiatique et doctrinal reçu de Martinès de Pasqually, dont est dépositaire depuis le XVIIIe siècle le Régime Rectifié, et se distingue au niveau métaphysique par des thèses qui sont singulièrement éloignées des dogmes de l´Église, christianisme que Joseph de Maistre désigna précisément pour cette raison comme relevant du " christianisme transcendant ".
C´est pourquoi la vraie question qu´il convient de se poser, est donc non pas de savoir si le Régime Écossais Rectifié est chrétien, mais bien plutôt de se demander de quel " christianisme " il s´agit lorsque l´on parle du caractère " chrétien " du système établi à Lyon par Jean-Baptiste Willermoz lors du Convent des Gaules (1778), et surtout quelle est son origine, en quoi consiste sa nature véritable, et quelles sont les connaissances voilées de ce mystérieux " christianisme transcendant ".