À un moment où en Occident l’avant-garde des artistes s’interrogeait sur la nature et le sens de la peinture, le jeune géologue Ananda K. Coomaraswamy découvrait à Ceylan les pratiques et les réalisations de ce qui était encore une civilisation largement traditionnelle et méconnue des Occidentaux. Les pages publiées ici susciteront peut-être chez le lecteur le besoin de revenir aux textes fondateurs de notre modernité – comme Du spirituel dans l’art ou Du cubisme (1912) – et de regarder les productions marquantes du siècle. Surtout, cette réflexion non académique rarement proposée lui permettra le plus important : qu’il découvre la dimension sacrée de l’art. Car l’art véritable, et la peinture en particulier, ne consiste pas à reproduire des couleurs, ni même un aspect ou un environnement, mais à communiquer des vérités spirituelles. En d’autres termes : le principe transcende la matière.
À un moment où en Occident l’avant-garde des artistes s’interrogeait sur la nature et le sens de la peinture, le jeune géologue Ananda K. Coomaraswamy découvrait à Ceylan les pratiques et les réalisations de ce qui était encore une civilisation largement traditionnelle et méconnue des Occidentaux. Les pages publiées ici susciteront peut-être chez le lecteur le besoin de revenir aux textes fondateurs de notre modernité – comme Du spirituel dans l’art ou Du cubisme (1912) – et de regarder les productions marquantes du siècle. Surtout, cette réflexion non académique rarement proposée lui permettra le plus important : qu’il découvre la dimension sacrée de l’art. Car l’art véritable, et la peinture en particulier, ne consiste pas à reproduire des couleurs, ni même un aspect ou un environnement, mais à communiquer des vérités spirituelles. En d’autres termes : le principe transcende la matière.