Les repères sont en termes de métier des empreintes faites à diverses pièces pour les assembler commodément et composer un ensemble cohérent. Des marques utiles aux maçons de profession ‑ tailleurs de pierre, sculpteurs, imagiers, couvreurs ‑ pour retrouver des emplacements, pour ajuster, pour édifier. Très vite, les maçons de métier, à l´intérieur de guildes ou de confréries, eurent recours à des documents techniques : inventaires, guides de chantier, règlements ou ordonnances ; de telles archives ont été retrouvées à Bologne, à Bruges, à Ratisbonne, à Montpellier, à Chartres où se réunissaient les batisseurs de cathédrales. Mais c´est en Grande-Bretagne que survint un événement d´écriture plus particulier : des clercs s´allièrent aux bâtisseurs pour composer des textes d´une nature complexe, mariant au langage propre aux ouvriers, des thèmes légendaires et des références précises à l´ancienne et à la nouvelle Écriture. De cet enlacement vient le germe de la franc-maçonnerie moderne.
Lors de la cérémonie de réception, le candidat à l´initiation reçoit des mots et des signes. Des « instructions » lui sont lues. Le rituel de son grade lui est remis. Le rituel ne se substitue pas à la tradition orale, il la prolonge, il rappelle cette tradition à l´attention de l´initié.
Les repères dont nous parle Yves Saez sont en marge parce qu´ils sont hors champ des rituels pratiqués, dans l´espace laissé libre par eux. Ils expliquent la progressive confection du paysage maçonnique, et consignent des éléments qui ont concouru, à travers le temps, à édifier une mythologie.
La franc-maçonnerie peut d´autant se réclamer du sens absent de ses documents que ses grands textes sont anonymes. Les écrits fondateurs de la maçonnerie sont sans auteurs, ils sont désignés par les bibliothèques où ils furent conservés, par les lieux où ils furent découverts. Ces textes sont répétitifs et transmettent une continuité sans rupture.
L’ouvrage d’Yves Saez éclaircit les textes cérémoniels. Il évoque des repères, des signes et des autorités qui font les rites et les entretiennent. Il dit l’intensité de la franc-maçonnerie et la modernité de son dessein.
Yves Saez, avocat, est fortement inséré dans le mouvement maçonnique. Il est l’auteur de nombreuses études parues dans différentes revues. Il a publié en 2006 L’homme inquiet du Régime Écossais Rectifié, Dans les malles de Jean Baptiste Willermoz, et prépare la publication d’une recherche comparée sur le thème du meurtre fondateur..
Les repères sont en termes de métier des empreintes faites à diverses pièces pour les assembler commodément et composer un ensemble cohérent. Des marques utiles aux maçons de profession ‑ tailleurs de pierre, sculpteurs, imagiers, couvreurs ‑ pour retrouver des emplacements, pour ajuster, pour édifier. Très vite, les maçons de métier, à l´intérieur de guildes ou de confréries, eurent recours à des documents techniques : inventaires, guides de chantier, règlements ou ordonnances ; de telles archives ont été retrouvées à Bologne, à Bruges, à Ratisbonne, à Montpellier, à Chartres où se réunissaient les batisseurs de cathédrales. Mais c´est en Grande-Bretagne que survint un événement d´écriture plus particulier : des clercs s´allièrent aux bâtisseurs pour composer des textes d´une nature complexe, mariant au langage propre aux ouvriers, des thèmes légendaires et des références précises à l´ancienne et à la nouvelle Écriture. De cet enlacement vient le germe de la franc-maçonnerie moderne.
Lors de la cérémonie de réception, le candidat à l´initiation reçoit des mots et des signes. Des « instructions » lui sont lues. Le rituel de son grade lui est remis. Le rituel ne se substitue pas à la tradition orale, il la prolonge, il rappelle cette tradition à l´attention de l´initié.
Les repères dont nous parle Yves Saez sont en marge parce qu´ils sont hors champ des rituels pratiqués, dans l´espace laissé libre par eux. Ils expliquent la progressive confection du paysage maçonnique, et consignent des éléments qui ont concouru, à travers le temps, à édifier une mythologie.
La franc-maçonnerie peut d´autant se réclamer du sens absent de ses documents que ses grands textes sont anonymes. Les écrits fondateurs de la maçonnerie sont sans auteurs, ils sont désignés par les bibliothèques où ils furent conservés, par les lieux où ils furent découverts. Ces textes sont répétitifs et transmettent une continuité sans rupture.
L’ouvrage d’Yves Saez éclaircit les textes cérémoniels. Il évoque des repères, des signes et des autorités qui font les rites et les entretiennent. Il dit l’intensité de la franc-maçonnerie et la modernité de son dessein.
Yves Saez, avocat, est fortement inséré dans le mouvement maçonnique. Il est l’auteur de nombreuses études parues dans différentes revues. Il a publié en 2006 L’homme inquiet du Régime Écossais Rectifié, Dans les malles de Jean Baptiste Willermoz, et prépare la publication d’une recherche comparée sur le thème du meurtre fondateur..