Connu pour ses travaux sur l’origine de la franc-maçonnerie spéculative dans l’ancien « art de la mémoire », Charles B. Jameux revient tout d’abord sur les étapes de sa recherche : une jeunesse troublée par une généalogie familiale délibérément opaque, une adolescence marquée par l’adhésion au mouvement surréaliste d’André Breton, une découverte à 34 ans de la franc-maçonnerie. Cette dernière apportera bientôt à l’auteur, dont l’interrogation majeure est la relation de l’homme au temps, une réponse éclairante : la voie du franc-maçon, désormais orientée vers la mise en oeuvre du vrai, du bien et du beau, repose principalement sur la dimension d’universel et d’intemporel en germe dans chaque individu.
Mais cette quête, pour ne pas rester lettre morte, dépend du recours à la méthode propre à la franc-maçonnerie, le symbolisme. Cet examen conduit donc Charles B. Jameux à retracer l’histoire de l’apparition des symboles maçonniques. Écartant clairement toute fi liation historique directe depuis l’Antiquité, l’auteur rattache le symbolisme maçonnique à l’ésotérisme traditionnel, mais en le distinguant bien, preuves datées à l’appui, de la première apparition documentée connue d’un symbole purement spéculatif, le temple de Salomon.
Celui-ci apparaît en 1637 en Écosse, mentionné dans le « Mot du maçon », dans le milieu calviniste presbytérien. Le mystère des origines culturelles et historiques de la maçonnerie moderne se dissipe ainsi peu à peu.
Connu pour ses travaux sur l’origine de la franc-maçonnerie spéculative dans l’ancien « art de la mémoire », Charles B. Jameux revient tout d’abord sur les étapes de sa recherche : une jeunesse troublée par une généalogie familiale délibérément opaque, une adolescence marquée par l’adhésion au mouvement surréaliste d’André Breton, une découverte à 34 ans de la franc-maçonnerie. Cette dernière apportera bientôt à l’auteur, dont l’interrogation majeure est la relation de l’homme au temps, une réponse éclairante : la voie du franc-maçon, désormais orientée vers la mise en oeuvre du vrai, du bien et du beau, repose principalement sur la dimension d’universel et d’intemporel en germe dans chaque individu.
Mais cette quête, pour ne pas rester lettre morte, dépend du recours à la méthode propre à la franc-maçonnerie, le symbolisme. Cet examen conduit donc Charles B. Jameux à retracer l’histoire de l’apparition des symboles maçonniques. Écartant clairement toute fi liation historique directe depuis l’Antiquité, l’auteur rattache le symbolisme maçonnique à l’ésotérisme traditionnel, mais en le distinguant bien, preuves datées à l’appui, de la première apparition documentée connue d’un symbole purement spéculatif, le temple de Salomon.
Celui-ci apparaît en 1637 en Écosse, mentionné dans le « Mot du maçon », dans le milieu calviniste presbytérien. Le mystère des origines culturelles et historiques de la maçonnerie moderne se dissipe ainsi peu à peu.