En quête d’une explication de tout ce qui est et de tous les événements, Plotin recherche, dans le Traité 3, les différentes causes, pour concentrer son attention sur les principes. Il veut mettre en lumière l’activité de l’âme s’appartenant tout à fait à elle-même. Par le détour patient d’une réfutation minutieuse, l’auteur rejette les doctrines des partisans de principes corporels, de l’âme unique, comme principe de l’univers, des principes astraux et de la chaîne causale. C’est après une telle mise en évidence d’égarements doctrinaux que le principe de l’âme, celui de l’univers mais aussi de chacun d’entre nous, peut être dégagé. Celui-ci apparaît vraiment autre, préservé dans toute sa pureté, lui qui ne naît pas de semences et constitue une cause agissant en premier, dit Plotin. Dans l’intermittence de nos passions qui assaillent l’âme depuis l’extérieur, nos meilleures actions provenant, elles, de l’âme rationnelle nous révèlent à nous-mêmes et nous appartiennent en propre.
En quête d’une explication de tout ce qui est et de tous les événements, Plotin recherche, dans le Traité 3, les différentes causes, pour concentrer son attention sur les principes. Il veut mettre en lumière l’activité de l’âme s’appartenant tout à fait à elle-même. Par le détour patient d’une réfutation minutieuse, l’auteur rejette les doctrines des partisans de principes corporels, de l’âme unique, comme principe de l’univers, des principes astraux et de la chaîne causale. C’est après une telle mise en évidence d’égarements doctrinaux que le principe de l’âme, celui de l’univers mais aussi de chacun d’entre nous, peut être dégagé. Celui-ci apparaît vraiment autre, préservé dans toute sa pureté, lui qui ne naît pas de semences et constitue une cause agissant en premier, dit Plotin. Dans l’intermittence de nos passions qui assaillent l’âme depuis l’extérieur, nos meilleures actions provenant, elles, de l’âme rationnelle nous révèlent à nous-mêmes et nous appartiennent en propre.