
 
		La quête de la vérité conduisit Edith Stein  de la philosophie à la vie religieuse, de Husserl aux maîtres du  Carmel. Avant d´entrer dans le silence de la contemplation, le Dieu de  son enfance avait pris le visage de Jésus-Christ, et l´Être anonyme des  philosophes s´était révélé comme l´Amour infini de la Trinité, source  cachée de la vie de tout être créé. C´est à cette source que veulent  conduire les textes réunis dans ce volume des Œuvres spirituelles.  
 Edith Stein met d´abord en lumière la façon dont la prière chrétienne,  liturgique et privée, s´enracine dans la liturgie d´Israël et se greffe  sur le dialogue silencieux du Christ avec son Père, puis elle pose son  regard sur la vie de quatre figures mystiques féminines : sainte  Élisabeth de Hongrie (1207-1233), sainte Thérèse d´Avila (Espagne,  1515-1582), sainte Thérèse-Marguerite du Cœur de Jésus (Italie,  1747-1770), sœur Marie-Aimée de Jésus (France, 1839-1874). Par ces  biographies spirituelles, c´est l´œuvre multiforme de l´Esprit Saint  qu´Edith Stein veut illustrer, avant d´approfondir le sens de la  vocation religieuse dans une série de méditations sur les vœux de  chasteté, de pauvreté et d´obéissance menées à la lumière de la Règle du  Carmel et de ses maîtres Thérèse d´Avila et Jean de la Croix. Trois  dialogues terminent ce recueil. Autour des thèmes de l´abandon à Dieu,  de l´illumination baptismale et de l´intercession – illustrée par la  reine Esther venue inviter la prieure du Carmel à prier au moment où les  griffes nazies se referment sur le peuple juif –, ces textes présentent  chacun un aspect de l´itinéraire spirituel de sœur Thérèse-Bénédicte de  la Croix : juive, philosophe et carmélite, que l´Église donne en modèle  non seulement aux chrétiens, mais à tous ceux, hommes et femmes de  bonne volonté, en quête de la vérité.

La quête de la vérité conduisit Edith Stein  de la philosophie à la vie religieuse, de Husserl aux maîtres du  Carmel. Avant d´entrer dans le silence de la contemplation, le Dieu de  son enfance avait pris le visage de Jésus-Christ, et l´Être anonyme des  philosophes s´était révélé comme l´Amour infini de la Trinité, source  cachée de la vie de tout être créé. C´est à cette source que veulent  conduire les textes réunis dans ce volume des Œuvres spirituelles.  
 Edith Stein met d´abord en lumière la façon dont la prière chrétienne,  liturgique et privée, s´enracine dans la liturgie d´Israël et se greffe  sur le dialogue silencieux du Christ avec son Père, puis elle pose son  regard sur la vie de quatre figures mystiques féminines : sainte  Élisabeth de Hongrie (1207-1233), sainte Thérèse d´Avila (Espagne,  1515-1582), sainte Thérèse-Marguerite du Cœur de Jésus (Italie,  1747-1770), sœur Marie-Aimée de Jésus (France, 1839-1874). Par ces  biographies spirituelles, c´est l´œuvre multiforme de l´Esprit Saint  qu´Edith Stein veut illustrer, avant d´approfondir le sens de la  vocation religieuse dans une série de méditations sur les vœux de  chasteté, de pauvreté et d´obéissance menées à la lumière de la Règle du  Carmel et de ses maîtres Thérèse d´Avila et Jean de la Croix. Trois  dialogues terminent ce recueil. Autour des thèmes de l´abandon à Dieu,  de l´illumination baptismale et de l´intercession – illustrée par la  reine Esther venue inviter la prieure du Carmel à prier au moment où les  griffes nazies se referment sur le peuple juif –, ces textes présentent  chacun un aspect de l´itinéraire spirituel de sœur Thérèse-Bénédicte de  la Croix : juive, philosophe et carmélite, que l´Église donne en modèle  non seulement aux chrétiens, mais à tous ceux, hommes et femmes de  bonne volonté, en quête de la vérité.
