Les origines du christianisme sont encore mal connues, si ce n´est des historiens, du moins du grand public, y compris des chrétiens eux-mêmes. Deux raisons expliquent cette ignorance : la disparition de nombreux textes qui auraient pu mieux nous éclairer sur la question ; l´historiographie elle-même, longtemps tributaire d´une vision unilatérale héritée de l´Église, qui s´est imposée avec une telle force que souvent les incroyants et les adversaires de l´Église la partagent dans une certaine mesure. Les deux raisons sont bien sûr étroitement liées ; l´Histoire, on le sait, est rédigée et enseignée par les vainqueurs.
Ainsi nous savons qu´il existait aux premiers siècles de notre ère, parallèlement à ce que nous avons pris l´habitude d´appeler « la Grande Église », de nombreuses écoles chrétiennes, diverses mais parfois aussi manifestement liées entre elles, couramment qualifiées d´« hérésies » ou de « sectes ». L´emploi généralisé de ces deux termes en un sens quasi exclusivement négatif, est une belle illustration de la manière dont l´historiographie ecclésiastique s´est imposée même auprès de ceux qui se désintéressent de l´Église ou de son histoire.
« [Les] véritables gnostiques chassés de l´Église au IIIe siècle, c´est la principale clé perdue par elle [...].
Il y a des saints plein l´Église, mais il n´y a plus un seul sage au sens de connaisseur et possesseur du secret de Dieu. »
Les origines du christianisme sont encore mal connues, si ce n´est des historiens, du moins du grand public, y compris des chrétiens eux-mêmes. Deux raisons expliquent cette ignorance : la disparition de nombreux textes qui auraient pu mieux nous éclairer sur la question ; l´historiographie elle-même, longtemps tributaire d´une vision unilatérale héritée de l´Église, qui s´est imposée avec une telle force que souvent les incroyants et les adversaires de l´Église la partagent dans une certaine mesure. Les deux raisons sont bien sûr étroitement liées ; l´Histoire, on le sait, est rédigée et enseignée par les vainqueurs.
Ainsi nous savons qu´il existait aux premiers siècles de notre ère, parallèlement à ce que nous avons pris l´habitude d´appeler « la Grande Église », de nombreuses écoles chrétiennes, diverses mais parfois aussi manifestement liées entre elles, couramment qualifiées d´« hérésies » ou de « sectes ». L´emploi généralisé de ces deux termes en un sens quasi exclusivement négatif, est une belle illustration de la manière dont l´historiographie ecclésiastique s´est imposée même auprès de ceux qui se désintéressent de l´Église ou de son histoire.
« [Les] véritables gnostiques chassés de l´Église au IIIe siècle, c´est la principale clé perdue par elle [...].
Il y a des saints plein l´Église, mais il n´y a plus un seul sage au sens de connaisseur et possesseur du secret de Dieu. »