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Le roi Sejong (1418-1450), quatrième monarque de la dynastie des Yi fondée en 1392, créa en 1420 le "" Palais des Sages réunis "", académie des lettres et des sciences à laquelle il confia plusieurs travaux, dont Le Reflet de la lune se reflétant dans les mille fleuves.
Ce livre est donc le fruit du travail collectif d´une équipe de lettrés, mais le véritable inspirateur, instigateur et auteur de ce monument de la littérature coréenne classique est bien Sejong, le "" Roi-Soleil du Matin calme "". Cet ouvrage fut écrit à la mémoire de sa mère, fervente bouddhiste, pour glorifier le Bouddha, à une époque où la classe dirigeante était confucéenne dans l´âme et n´avait que mépris pour le bouddhisme accusé d´être en partie responsable du déclin de la dynastie précédente.
Le Chant de la lune se reflétant dans mille fleuves (Wôrin Ch´ôngang Chigok) a été composé avec le nouvel alphabet coréen, le hangûl, en 1443, c´est-à-dire trois ans avant la promulgation officielle de celui-ci. Il faisait partie d´une série d´ouvrages qui servaient à tester cette nouvelle écriture nationale, essai qui s´avéra concluant, pour ne pas dire brillant."
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Le roi Sejong (1418-1450), quatrième monarque de la dynastie des Yi fondée en 1392, créa en 1420 le "" Palais des Sages réunis "", académie des lettres et des sciences à laquelle il confia plusieurs travaux, dont Le Reflet de la lune se reflétant dans les mille fleuves.
Ce livre est donc le fruit du travail collectif d´une équipe de lettrés, mais le véritable inspirateur, instigateur et auteur de ce monument de la littérature coréenne classique est bien Sejong, le "" Roi-Soleil du Matin calme "". Cet ouvrage fut écrit à la mémoire de sa mère, fervente bouddhiste, pour glorifier le Bouddha, à une époque où la classe dirigeante était confucéenne dans l´âme et n´avait que mépris pour le bouddhisme accusé d´être en partie responsable du déclin de la dynastie précédente.
Le Chant de la lune se reflétant dans mille fleuves (Wôrin Ch´ôngang Chigok) a été composé avec le nouvel alphabet coréen, le hangûl, en 1443, c´est-à-dire trois ans avant la promulgation officielle de celui-ci. Il faisait partie d´une série d´ouvrages qui servaient à tester cette nouvelle écriture nationale, essai qui s´avéra concluant, pour ne pas dire brillant."