En Écosse, le Mot de Maçon fait parler de lui dès la fin 1637. En effet, John Stewart, premier comte de Traquair, est alors accusé de posséder ce mot. Nous le trouvons ensuite, en 1638, dans un poème de Henry Adamson, The muses Threnodie en référence avec les frères de la Rose-Croix. Ce mot est également associé à un don de double vue permettant la prophétie. De lui on dit aussi que c´est un mot « rabbinique » ce qui prouve son origine juive. En d´autres termes on ne put faire l´économie d´un historique de ce mot si l´on veut comprendre l´histoire de la Franc-Maçonnerie et ses enjeux d´autant plus que c´est autour de lui que gravite l´essentiel des rites. Mais au fait d´où vient-il sinon d´un foyer culturel judaïque et quel est son rôle exact ? simple mot de passe ou plus ?
Notre investigation a permis d´en déceler l´origine exact qui se situe vers 1440 et son élaboration à Kilwinning du temps des Sinclair, on le trouve d´ailleurs gravé dans la pierre à l´occasion de l´édification de la chapelle de Rosslyn et il correspond à une tradition : la mystique de la Merkavah ou Trône céleste. Le posséder signifie donc pouvoir invoquer les puissances célestes et pénétrer dans la Shékhina.
Le mystère qui entoure le fameux Mot de Maçon, qu´il s´agisse de son origine comme de sa signification, n´est toujours pas résolu par ceux qui se sont penchés sur le sujet. Mais est-ce étonnant pour celui qui ne possède pas le point de vue approprié sur la question ? Avons-nous bien regardé là où il fallait ?
« Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé » est-il écrit dans la Bible. Nous comprenons à présent et au vue des explications fournies que ce mot - avant de devenir un Rite - était une formule incantatoire dont la signification devait être en rapport avec la fonction cosmique reflétée par le métier. La superposition d´un tel moyen à ceux du symbolisme artisanal s´est produite lorsque les corporations furent intégrées dans la tradition chrétienne et cette jonction a du reste pu avoir lieu en Terre sainte ; d´autre part, un moyen de cette nature était susceptible de constituer un pont reliant le domaine des « Petits Mystères » à celui des « Grands Mystères », en conformité avec l´intervention avatarique du Christ dans un nouveau corps de gloire magnifiée par le travail de la pierre.
En Écosse, le Mot de Maçon fait parler de lui dès la fin 1637. En effet, John Stewart, premier comte de Traquair, est alors accusé de posséder ce mot. Nous le trouvons ensuite, en 1638, dans un poème de Henry Adamson, The muses Threnodie en référence avec les frères de la Rose-Croix. Ce mot est également associé à un don de double vue permettant la prophétie. De lui on dit aussi que c´est un mot « rabbinique » ce qui prouve son origine juive. En d´autres termes on ne put faire l´économie d´un historique de ce mot si l´on veut comprendre l´histoire de la Franc-Maçonnerie et ses enjeux d´autant plus que c´est autour de lui que gravite l´essentiel des rites. Mais au fait d´où vient-il sinon d´un foyer culturel judaïque et quel est son rôle exact ? simple mot de passe ou plus ?
Notre investigation a permis d´en déceler l´origine exact qui se situe vers 1440 et son élaboration à Kilwinning du temps des Sinclair, on le trouve d´ailleurs gravé dans la pierre à l´occasion de l´édification de la chapelle de Rosslyn et il correspond à une tradition : la mystique de la Merkavah ou Trône céleste. Le posséder signifie donc pouvoir invoquer les puissances célestes et pénétrer dans la Shékhina.
Le mystère qui entoure le fameux Mot de Maçon, qu´il s´agisse de son origine comme de sa signification, n´est toujours pas résolu par ceux qui se sont penchés sur le sujet. Mais est-ce étonnant pour celui qui ne possède pas le point de vue approprié sur la question ? Avons-nous bien regardé là où il fallait ?
« Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé » est-il écrit dans la Bible. Nous comprenons à présent et au vue des explications fournies que ce mot - avant de devenir un Rite - était une formule incantatoire dont la signification devait être en rapport avec la fonction cosmique reflétée par le métier. La superposition d´un tel moyen à ceux du symbolisme artisanal s´est produite lorsque les corporations furent intégrées dans la tradition chrétienne et cette jonction a du reste pu avoir lieu en Terre sainte ; d´autre part, un moyen de cette nature était susceptible de constituer un pont reliant le domaine des « Petits Mystères » à celui des « Grands Mystères », en conformité avec l´intervention avatarique du Christ dans un nouveau corps de gloire magnifiée par le travail de la pierre.