Le mystère du « tableau ésotérique » enfin levé ! Autrefois appelé le Tableau ésotérique ou encore jésuitique parce que déplacé au collège des Jésuites mais en fait l´emplacement premier était une abbaye bénédictine ! Livré avec deux tirés à part (Le tableau et un détail)
Dans l´un de ses articles, l´ésotérologue Antoine Faivre a fort bien exprimé le caractère de cette œuvre « riche de contenus sémantiques et symboliques, mais dispersés, voire éclatés ». De fait le tableau de Reims regroupe de fait en sa surface, souvent superposés sur le même motif, tous les moyens suggestifs ou inductifs et artifices cryptographiques générés par l´iconologie et l´écriture alchimiques : l´allégorie métaphysique, l´analogie physico-mythique, des allusions textuelles, arithmologiques et même historiques, les calembours et assonances de la «cabale phonétique », le rébus (dont on sait la vogue immense à la Renaissance), et jusqu´à des indications précises de poids et de temps relatives au travail du laboratoire.
De facture artistique très modeste, l´œuvre se laisse tout de même situer, stylistiquement, dans une mouvance tardive, plus «rustique» des différents courants du Maniérisme en quelque sorte naïvement «hiératisé», à quoi s´intègrent des archaïsmes quasiment médiévaux (le navire et ses passagers ). On pourrait voir en son auteur, loin bien sûr derrière les grands noms du genre, un de ces Flamands «romanisés» entre les dernières années du XVIe siècle et les premières années du suivant, ou bien un peintre plus local marqué de cette double influence. Certains détails iconographiques suggèrent fortement, par leur précision spécifique et leur rareté, une possible origine italienne, par l´entremise d´observateurs avertis d´une partie au moins des motifs de l´étonnante image.
La confection du tableau ne semble pas devoir être de beaucoup postérieure à la fin de la deuxième décennie du XVIIe siècle. La date de 1624, avancée en janvier 1907 par Henri Jadart, alors conservateur des musées de peinture et d´archéologie de Reims, est ainsi tout à fait plausible.Pourtant aujourd´hui à la lumière de nouvelles données il est possible de lever le voile sur ce tableau à la croisée de l´Histoire de France et de celui de Reims le voile. Ne parle t-on pas d´Art Royal ?
Royal est donc son message....
Le secret d´Asclépios et le Vase sacré.
Pendant longtemps ce tableau, autrefois exposé dans l´église St Maurice de Reims non loin de l´abbaye St Rémi, résista aux interprétations par le foisonnement de son symbolisme polymorphe et reçu diverses dénominations dont celui de « Vierge Alchimique de Reims ». Le premier à en avoir effectué une analyse un peu poussé ne fut autre que l´hermétiste Oswald Wirth mais celle-ci relève d´avantage de l´inventaire que de l´iconologie. Il convenait donc d´en faire une lecture au-delà des préjugés et convenances, ce que nous avons tenté en dévoilant les instigateurs de ce pur chef d´œuvre du début du XVIIème siècle et l´intention qui présidait à son exécution et en donne toutes les clés. Il apparait alors - à la lumière des commanditaires qui étaient des proches du Roi Henri IV - que son objet est authentiquement alchimique selon une voie bien définie, celle du Vitriol végétal et s´éclaire de surplus à la lumière des sacres royaux qui se déroulaient ici à Reims dans la Tradition du Saint Graal. On y trouvera une explication très détaillée selon un parcours en trois étapes, accompagnée de nombreuses photographies en couleurs. Nul doute qu´en achevant avec nous ce voyage en pays d´Hermès qui vous mènera aux origines de la Médecine - avant qu´elle ne devienne que l´auxiliaire d´une science sans âme, et vous pourrez comprendre alors ces vers d´Apollodore qui vous introduiront au mystère du Caducée :
A ceux dont les serpents ont léché les oreilles ...
Vêtue de bleu, la Vierge a le pied posé sur un nuage (d´inconnaissance). Les huit étoiles se rapportent à la résurrection future de tous les hommes. Les diverses allusions à la mythologie et à l´alchimie montrent combien il est nécessaire de voir sans préjugés ce qui nous entoure. Les rayons d´or solaire sont rigides (droits) et souples (ondulés). Dans sa droite, la Vierge tient le monde entier avec ses signes zodiacaux, d´où émerge un paon, image d´immortalité : l´oiseau d´Héra, gloire du ciel étoilé, qui porte sur sa queue les cent yeux qui voient tout. Dans sa main gauche, le temple aux quatre fenêtres symbolise les quatre orientations du monde et les quatre éléments cosmiques et corporels. Les neuf lucarnes se réfèrent à la « neuvième heure », où le Seigneur confia son esprit au Père. Elles peuvent faire également allusion à la Sibylle de Cumes qui détient neuf recueils d´oracles.
au sommaire (extrait) :
Reims : du Graal au Sacre royal, Vase sacré et sceau d´Hermès, du grand vaisseau de l´antimoine, un alchimiste sous Henry IV, Asclépios et le secret d´Epidaure, dévotion du sacré cœur et la charité, l´onction christique, le Graal à Reims, les asclépiades, l´incubation thérapeutique, du Sôma etc ..
Le mystère du « tableau ésotérique » enfin levé ! Autrefois appelé le Tableau ésotérique ou encore jésuitique parce que déplacé au collège des Jésuites mais en fait l´emplacement premier était une abbaye bénédictine ! Livré avec deux tirés à part (Le tableau et un détail)
Dans l´un de ses articles, l´ésotérologue Antoine Faivre a fort bien exprimé le caractère de cette œuvre « riche de contenus sémantiques et symboliques, mais dispersés, voire éclatés ». De fait le tableau de Reims regroupe de fait en sa surface, souvent superposés sur le même motif, tous les moyens suggestifs ou inductifs et artifices cryptographiques générés par l´iconologie et l´écriture alchimiques : l´allégorie métaphysique, l´analogie physico-mythique, des allusions textuelles, arithmologiques et même historiques, les calembours et assonances de la «cabale phonétique », le rébus (dont on sait la vogue immense à la Renaissance), et jusqu´à des indications précises de poids et de temps relatives au travail du laboratoire.
De facture artistique très modeste, l´œuvre se laisse tout de même situer, stylistiquement, dans une mouvance tardive, plus «rustique» des différents courants du Maniérisme en quelque sorte naïvement «hiératisé», à quoi s´intègrent des archaïsmes quasiment médiévaux (le navire et ses passagers ). On pourrait voir en son auteur, loin bien sûr derrière les grands noms du genre, un de ces Flamands «romanisés» entre les dernières années du XVIe siècle et les premières années du suivant, ou bien un peintre plus local marqué de cette double influence. Certains détails iconographiques suggèrent fortement, par leur précision spécifique et leur rareté, une possible origine italienne, par l´entremise d´observateurs avertis d´une partie au moins des motifs de l´étonnante image.
La confection du tableau ne semble pas devoir être de beaucoup postérieure à la fin de la deuxième décennie du XVIIe siècle. La date de 1624, avancée en janvier 1907 par Henri Jadart, alors conservateur des musées de peinture et d´archéologie de Reims, est ainsi tout à fait plausible.Pourtant aujourd´hui à la lumière de nouvelles données il est possible de lever le voile sur ce tableau à la croisée de l´Histoire de France et de celui de Reims le voile. Ne parle t-on pas d´Art Royal ?
Royal est donc son message....
Le secret d´Asclépios et le Vase sacré.
Pendant longtemps ce tableau, autrefois exposé dans l´église St Maurice de Reims non loin de l´abbaye St Rémi, résista aux interprétations par le foisonnement de son symbolisme polymorphe et reçu diverses dénominations dont celui de « Vierge Alchimique de Reims ». Le premier à en avoir effectué une analyse un peu poussé ne fut autre que l´hermétiste Oswald Wirth mais celle-ci relève d´avantage de l´inventaire que de l´iconologie. Il convenait donc d´en faire une lecture au-delà des préjugés et convenances, ce que nous avons tenté en dévoilant les instigateurs de ce pur chef d´œuvre du début du XVIIème siècle et l´intention qui présidait à son exécution et en donne toutes les clés. Il apparait alors - à la lumière des commanditaires qui étaient des proches du Roi Henri IV - que son objet est authentiquement alchimique selon une voie bien définie, celle du Vitriol végétal et s´éclaire de surplus à la lumière des sacres royaux qui se déroulaient ici à Reims dans la Tradition du Saint Graal. On y trouvera une explication très détaillée selon un parcours en trois étapes, accompagnée de nombreuses photographies en couleurs. Nul doute qu´en achevant avec nous ce voyage en pays d´Hermès qui vous mènera aux origines de la Médecine - avant qu´elle ne devienne que l´auxiliaire d´une science sans âme, et vous pourrez comprendre alors ces vers d´Apollodore qui vous introduiront au mystère du Caducée :
A ceux dont les serpents ont léché les oreilles ...
Vêtue de bleu, la Vierge a le pied posé sur un nuage (d´inconnaissance). Les huit étoiles se rapportent à la résurrection future de tous les hommes. Les diverses allusions à la mythologie et à l´alchimie montrent combien il est nécessaire de voir sans préjugés ce qui nous entoure. Les rayons d´or solaire sont rigides (droits) et souples (ondulés). Dans sa droite, la Vierge tient le monde entier avec ses signes zodiacaux, d´où émerge un paon, image d´immortalité : l´oiseau d´Héra, gloire du ciel étoilé, qui porte sur sa queue les cent yeux qui voient tout. Dans sa main gauche, le temple aux quatre fenêtres symbolise les quatre orientations du monde et les quatre éléments cosmiques et corporels. Les neuf lucarnes se réfèrent à la « neuvième heure », où le Seigneur confia son esprit au Père. Elles peuvent faire également allusion à la Sibylle de Cumes qui détient neuf recueils d´oracles.
au sommaire (extrait) :
Reims : du Graal au Sacre royal, Vase sacré et sceau d´Hermès, du grand vaisseau de l´antimoine, un alchimiste sous Henry IV, Asclépios et le secret d´Epidaure, dévotion du sacré cœur et la charité, l´onction christique, le Graal à Reims, les asclépiades, l´incubation thérapeutique, du Sôma etc ..