Les textes prèsentés ici évoquent le message de R.Guénon et de F. Schuon : celui des deux grandes figures d´un courant d´idées que l´on a souvent appelé « la pensée traditionnelle » ou « l´école traditionnelle ». À première vue, une telle pensée entendait s´opposer à la « pensée moderne » et elle pouvait ainsi paraître viser une reprise ou un prolongement du propos de multiples représentations du « traditionalisme » ou de « l´antimodernité ». Toutefois, la référence de ses promoteurs à la notion de « tradition » traduisait une orientation assez spécifique et inédite. La réthorique, apparemment assez «réactionnaire», de Guénon et la réthorique plutôt « conservatrice de Schuon n´avaient pas l´ambition de s´inscrire dans l´économie générale de la pensée occidentale moderne. Elles se référaient à l´ « Orient », au « Moyen-Âge », à la« tradition primordiale », ou encore à ce que Schuon appelait « l´ésotérisme pur » ou « absolu ». Elles étaient censées préparer le terrain à la découverte d´un « progressisme » au plus haut point ambitieux : fondé sur l´dée de dépassement souhaitable d´une idéologie occidentale valorisant les performances, passées et à venir, d´une dialectique de l´ancien et du nouveu qui serait affectée à un processusd´innovation...
Les textes prèsentés ici évoquent le message de R.Guénon et de F. Schuon : celui des deux grandes figures d´un courant d´idées que l´on a souvent appelé « la pensée traditionnelle » ou « l´école traditionnelle ». À première vue, une telle pensée entendait s´opposer à la « pensée moderne » et elle pouvait ainsi paraître viser une reprise ou un prolongement du propos de multiples représentations du « traditionalisme » ou de « l´antimodernité ». Toutefois, la référence de ses promoteurs à la notion de « tradition » traduisait une orientation assez spécifique et inédite. La réthorique, apparemment assez «réactionnaire», de Guénon et la réthorique plutôt « conservatrice de Schuon n´avaient pas l´ambition de s´inscrire dans l´économie générale de la pensée occidentale moderne. Elles se référaient à l´ « Orient », au « Moyen-Âge », à la« tradition primordiale », ou encore à ce que Schuon appelait « l´ésotérisme pur » ou « absolu ». Elles étaient censées préparer le terrain à la découverte d´un « progressisme » au plus haut point ambitieux : fondé sur l´dée de dépassement souhaitable d´une idéologie occidentale valorisant les performances, passées et à venir, d´une dialectique de l´ancien et du nouveu qui serait affectée à un processusd´innovation...