Fruit du monumental travail de l’archéologue et historien Louis Charbonneau-Lassay, Le Bestiaire du Christ fut publié pour la première fois en 1941. Deux ans plus tard, la quasi totalité de cette édition périssait dans le bombardement de la ville de Bruges, ainsi que tous les bois qui avaient servi à orner de 1127 gravures ce traité sur la symbolique zoologique lié au Christ. Voici aujourd’hui ce trésor ressuscité.
Le Bestiaire du Christ ne constituait, aux yeux de l’auteur, que le premier volet d’une investigation sans précédent, à laquelle il consacra toute sa vie de chercheur, et qui devait se poursuivre par un Vulnéraire du Christ, un Floraire et un Lapidaire. Pour mener à bien cette entreprise, il mentionnait, parmi les sources consultées, les mythes des religions pré-chrétiennes, les livres sacrés des deux Testaments, les doctrines des anciens gnostiques, les études médiévales, les premiers mémoires d’explorateurs, le folklore, ainsi que les informations fournies par une communauté initiatique médiévale, toujours vivante dans les années 1930.
Héritiers de ces multiples savoirs dont Charbonneau-Lassay s’attachait à retracer la genèse, les artistes du Moyen Âge ont réussi à exprimer, à travers leurs symboles, les enseignements les plus subtils de la théologie et les élans de la mystique universelle. Synthèse de ce langage millénaire éclairé par les disciplines les plus variées, le Bestiaire apparaît aujourd’hui comme un document exceptionnel enfin accessible.
Fruit du monumental travail de l’archéologue et historien Louis Charbonneau-Lassay, Le Bestiaire du Christ fut publié pour la première fois en 1941. Deux ans plus tard, la quasi totalité de cette édition périssait dans le bombardement de la ville de Bruges, ainsi que tous les bois qui avaient servi à orner de 1127 gravures ce traité sur la symbolique zoologique lié au Christ. Voici aujourd’hui ce trésor ressuscité.
Le Bestiaire du Christ ne constituait, aux yeux de l’auteur, que le premier volet d’une investigation sans précédent, à laquelle il consacra toute sa vie de chercheur, et qui devait se poursuivre par un Vulnéraire du Christ, un Floraire et un Lapidaire. Pour mener à bien cette entreprise, il mentionnait, parmi les sources consultées, les mythes des religions pré-chrétiennes, les livres sacrés des deux Testaments, les doctrines des anciens gnostiques, les études médiévales, les premiers mémoires d’explorateurs, le folklore, ainsi que les informations fournies par une communauté initiatique médiévale, toujours vivante dans les années 1930.
Héritiers de ces multiples savoirs dont Charbonneau-Lassay s’attachait à retracer la genèse, les artistes du Moyen Âge ont réussi à exprimer, à travers leurs symboles, les enseignements les plus subtils de la théologie et les élans de la mystique universelle. Synthèse de ce langage millénaire éclairé par les disciplines les plus variées, le Bestiaire apparaît aujourd’hui comme un document exceptionnel enfin accessible.