Charismatique et visionnaire, Edward S. Curtis (1868-1952) a immortalisé à travers ses photos l´univers des Indiens d´Amérique et son oeuvre gigantesque est aujourd´hui mondialement reconnue. Journaliste au New York Times, récompensé par le prix Pulitzer et le National Book Award, Timothy Egan nous fait partager la formidable aventure artistique, ethnologique et humaine à laquelle Curtis consacra toute sa vie et pour laquelle il a tout sacrifié. Havasupais du Grand Canyon, Pueblos, Blackfeets, Cheyennes, Arapahos, Yakimas ou encore Salishans : pendant près de trente ans, Curtis a parcouru le continent à la rencontre de plus de 80 tribus alors largement méconnues, faisant preuve de persévérance pour gagner leur confiance. En 1930, au terme de ce projet insensé, il avait pris environ 40 000 clichés et rédigé des milliers de pages dont il publia une partie dans les vingt volumes de son impressionnante série : L´Indien d´Amérique du Nord En son temps critiqué par certains, mais soutenu par Theodore Roosevelt et J.P. Morgan, il est désormais considéré comme l´un des premiers photojournalistes, doublé d´un véritableanthropologue. Car en mettant ses talents d´artiste au service de l´Histoire, celui que les Indiens nommèrent « l´Attrapeur d´Ombres » réussit le pari de saisir pour l´éternité la beauté d´un monde à jamais disparu.
Charismatique et visionnaire, Edward S. Curtis (1868-1952) a immortalisé à travers ses photos l´univers des Indiens d´Amérique et son oeuvre gigantesque est aujourd´hui mondialement reconnue. Journaliste au New York Times, récompensé par le prix Pulitzer et le National Book Award, Timothy Egan nous fait partager la formidable aventure artistique, ethnologique et humaine à laquelle Curtis consacra toute sa vie et pour laquelle il a tout sacrifié. Havasupais du Grand Canyon, Pueblos, Blackfeets, Cheyennes, Arapahos, Yakimas ou encore Salishans : pendant près de trente ans, Curtis a parcouru le continent à la rencontre de plus de 80 tribus alors largement méconnues, faisant preuve de persévérance pour gagner leur confiance. En 1930, au terme de ce projet insensé, il avait pris environ 40 000 clichés et rédigé des milliers de pages dont il publia une partie dans les vingt volumes de son impressionnante série : L´Indien d´Amérique du Nord En son temps critiqué par certains, mais soutenu par Theodore Roosevelt et J.P. Morgan, il est désormais considéré comme l´un des premiers photojournalistes, doublé d´un véritableanthropologue. Car en mettant ses talents d´artiste au service de l´Histoire, celui que les Indiens nommèrent « l´Attrapeur d´Ombres » réussit le pari de saisir pour l´éternité la beauté d´un monde à jamais disparu.