“Je suis un tenant de ce que j´appellerai le ´principe de difficulté´ : mieux vaut être averti de la difficulté d´une tâche et la trouver facile que de la juger facile et d´échouer faute d´en avoir compris les difficultés. Peut-être le cas du chinois a-t-il quelque chose d´exemplaire de ce point de vue parce qu´il exige une conscience plus aiguë des problèmes à résoudre, et présente-t-il de ce fait un certain intérêt pour les non-sinologues.”
Un sinologue parle de ce qu´il fait lorsqu´il traduit du chinois classique en français. Ces deux langues sont si différentes que le passage de l´une à l´autre exige une conscience particulièrement aiguë de ce que c´est que traduire. Ce passage représente un cas d´école et par conséquent revêt aussi de l´intérêt pour les non sinologues. Ils verront le sinologue au travail, car c´est à eux que Jean François Billerer s´adresse autant qu´à ses collègues. Ils découvriront quelques-unes des propriétés remarquables de la langue chinoise classique et, par contraste, certains traits propres au français. Ils découvriront surtout quelques très beaux textes chinois anciens, poèmes ou fragments philosophiques. Dans ces trois essais, qui sont d´une clarté lumineuse, l´auteur fait aussi quelques propositions sur le perfectionnement de l´art de traduire du chinois – ou de toute autre langue.
“Je suis un tenant de ce que j´appellerai le ´principe de difficulté´ : mieux vaut être averti de la difficulté d´une tâche et la trouver facile que de la juger facile et d´échouer faute d´en avoir compris les difficultés. Peut-être le cas du chinois a-t-il quelque chose d´exemplaire de ce point de vue parce qu´il exige une conscience plus aiguë des problèmes à résoudre, et présente-t-il de ce fait un certain intérêt pour les non-sinologues.”
Un sinologue parle de ce qu´il fait lorsqu´il traduit du chinois classique en français. Ces deux langues sont si différentes que le passage de l´une à l´autre exige une conscience particulièrement aiguë de ce que c´est que traduire. Ce passage représente un cas d´école et par conséquent revêt aussi de l´intérêt pour les non sinologues. Ils verront le sinologue au travail, car c´est à eux que Jean François Billerer s´adresse autant qu´à ses collègues. Ils découvriront quelques-unes des propriétés remarquables de la langue chinoise classique et, par contraste, certains traits propres au français. Ils découvriront surtout quelques très beaux textes chinois anciens, poèmes ou fragments philosophiques. Dans ces trois essais, qui sont d´une clarté lumineuse, l´auteur fait aussi quelques propositions sur le perfectionnement de l´art de traduire du chinois – ou de toute autre langue.