Y a-t-il un rapport -et lequel- entre ésotérisme et romantisme ? Et, s´il existe, relève-t-il de la politique, de la religion, de la littérature ou de l´histoire ? Personne ne s´étonnera de la question, et, si l´on doit s´étonner, c´est bien qu´elle apparaisse si rarement abordée». L´interrogation d´Emile Poulat qui ouvre cette vingt-cinquième livraison, un anniversaire, renvoie à des «questions de société» qui ont largement occupé les esprits dans la première moitié du XIXe siècle. Quid de l´héritage de la raison des Lumières, du statut des sciences nouvelles, de la place du religieux dans le monde en devenir? Les regards croisés portés sur cet autre XIXe siècle, enclin à voir dans l´ésotérisme un pont, nous mènent de la synthèse spirituelle tentée par le " doux Ballanche " évoquée par Claude Rétat au magnétisme comme science dans l´Allemagne romantique avec le cas de Joseph Ennemoser par Wouter Hanegraaff. Ce même sentiment religieux romantique est analysé par Françoise Bonardel à partir de la notion de transmutation ; Anne-Marie Baron, de son côté, montre la «Tradition divine éternelle» à l´œuvre dans la vision balzacienne. Enfin, le mode de pensée d´Eliphas Lévi, en liaison avec l´épistémologie romantique, est abordé par Jean-Pierre Laurant.
sommaire
Emile POULAT : ésotérisme romantique ou romantisme ésotérique ?
Françoise BONARDEL : religion et transmutation, un regard sur la religiosité romantique.
Claude RETAT : Orphée et Thamyris. L´écriture de l´épreuve et la critique romantique de l´institution initiatique
Anne-Marie BARON : La tradition selon Balzac
Wouter J. HANEGRAAFF : Joseph ENNEMOSSER and magnetic historiography
Jean-Pierre LAURENT : Eliphas LEVI, une épistémologie romantique en héritage ?
Marion AUBREE : médiumnités brésiliennes, entre divinités africaines et illustres esprits européens
Y a-t-il un rapport -et lequel- entre ésotérisme et romantisme ? Et, s´il existe, relève-t-il de la politique, de la religion, de la littérature ou de l´histoire ? Personne ne s´étonnera de la question, et, si l´on doit s´étonner, c´est bien qu´elle apparaisse si rarement abordée». L´interrogation d´Emile Poulat qui ouvre cette vingt-cinquième livraison, un anniversaire, renvoie à des «questions de société» qui ont largement occupé les esprits dans la première moitié du XIXe siècle. Quid de l´héritage de la raison des Lumières, du statut des sciences nouvelles, de la place du religieux dans le monde en devenir? Les regards croisés portés sur cet autre XIXe siècle, enclin à voir dans l´ésotérisme un pont, nous mènent de la synthèse spirituelle tentée par le " doux Ballanche " évoquée par Claude Rétat au magnétisme comme science dans l´Allemagne romantique avec le cas de Joseph Ennemoser par Wouter Hanegraaff. Ce même sentiment religieux romantique est analysé par Françoise Bonardel à partir de la notion de transmutation ; Anne-Marie Baron, de son côté, montre la «Tradition divine éternelle» à l´œuvre dans la vision balzacienne. Enfin, le mode de pensée d´Eliphas Lévi, en liaison avec l´épistémologie romantique, est abordé par Jean-Pierre Laurant.
sommaire
Emile POULAT : ésotérisme romantique ou romantisme ésotérique ?
Françoise BONARDEL : religion et transmutation, un regard sur la religiosité romantique.
Claude RETAT : Orphée et Thamyris. L´écriture de l´épreuve et la critique romantique de l´institution initiatique
Anne-Marie BARON : La tradition selon Balzac
Wouter J. HANEGRAAFF : Joseph ENNEMOSSER and magnetic historiography
Jean-Pierre LAURENT : Eliphas LEVI, une épistémologie romantique en héritage ?
Marion AUBREE : médiumnités brésiliennes, entre divinités africaines et illustres esprits européens