Une femme qui tue les enfants d’un simple regard ; une poupée d’argile qui, au soir, part en emportant la voix d’une petite fille ; une tête qui parcourt les rues du Mayab en faisant fuir les passants ; un homme métamorphosé en animal nocturne chassé par les paysans – tels sont quelques-uns des contes et récits mayas que contient ce recueil. José Ic y retrouve la figure mythique du wáay, le sorcier déjà figuré sur les vases antiques, qui possède la faculté de se transformer en animal ; il présente le visage authentique de la Xtáabay, chantée par Antonio Mediz Bolio, une figure féminine que connaissent bien les campagnards ; il évoque les guérisseurs de morsures de vipère, précieux héritiers d’un savoir de plusieurs siècles. Une illustration originale vient accentuer le caractère de témoignage vécu de ces textes qui font comprendre de l’intérieur une culture toujours bien vivante, pour autant que l´homme moderne sache la « lire » dans le monde qui l´entoure et la respecter.
Une femme qui tue les enfants d’un simple regard ; une poupée d’argile qui, au soir, part en emportant la voix d’une petite fille ; une tête qui parcourt les rues du Mayab en faisant fuir les passants ; un homme métamorphosé en animal nocturne chassé par les paysans – tels sont quelques-uns des contes et récits mayas que contient ce recueil. José Ic y retrouve la figure mythique du wáay, le sorcier déjà figuré sur les vases antiques, qui possède la faculté de se transformer en animal ; il présente le visage authentique de la Xtáabay, chantée par Antonio Mediz Bolio, une figure féminine que connaissent bien les campagnards ; il évoque les guérisseurs de morsures de vipère, précieux héritiers d’un savoir de plusieurs siècles. Une illustration originale vient accentuer le caractère de témoignage vécu de ces textes qui font comprendre de l’intérieur une culture toujours bien vivante, pour autant que l´homme moderne sache la « lire » dans le monde qui l´entoure et la respecter.