« La civilisation contemporaine a fait le choix tragique de prendre le relais de la civilisation moderne en imposant urbi et orbi une compréhension binaire « corps et âme » de l´homme, alors que celui-ci est un être ternaire « corps, âme, esprit ». Animée de la sorte par une fausse compréhension de l´homme, la société occidentale actuelle méconnait la nature et les besoins essentiels de l´homme et donc des sujets qui la composent. De là vient qu´elle s´avère quasi-toujours incapable d´œuvrer à leur épanouissement, à leur accomplissement.
Mais non seulement cela : elle fait bien pire, car le plus fréquent est qu´elle travaille à leur asservissement (en toute bonne conscience bien sûr). En effet, - et les penseurs et décideurs qui l´inspirent et la gouvernent s´y entendent parce qu´ils en tirent grand profit -, elle fait ce qu´il faut, non pour libérer les hommes de leurs archaïsmes et de leur routine, de leur médiocrité et de leur superficialité, de leurs pesanteurs et de leurs préjugés intellectuels mais, bien au contraire, elle s´ingénie à leur couper les ailes et les clouer au sol.
C´est ce qui se passe chaque jour sous nos yeux. C´est là ce que j´ai constaté pendant toute ma carrière universitaire, notamment dans le champ des sciences humaines, c´est là ce que je constate et qui me terrifie chaque jour dès que j´ouvre un poste de radio ou de télévision. Et c´est là pourquoi, selon moi, il est indéniable que la civilisation occidentale actuelle court le risque, à brève échéance, de disparaître corps et biens, et ceci en l´absence même de toute pandémie.
Cependant, Dieu soit loué ! cette perspective n´est pas inéluctable. Nous y reviendrons dans la dernière partie de cet exposé. »
« La civilisation contemporaine a fait le choix tragique de prendre le relais de la civilisation moderne en imposant urbi et orbi une compréhension binaire « corps et âme » de l´homme, alors que celui-ci est un être ternaire « corps, âme, esprit ». Animée de la sorte par une fausse compréhension de l´homme, la société occidentale actuelle méconnait la nature et les besoins essentiels de l´homme et donc des sujets qui la composent. De là vient qu´elle s´avère quasi-toujours incapable d´œuvrer à leur épanouissement, à leur accomplissement.
Mais non seulement cela : elle fait bien pire, car le plus fréquent est qu´elle travaille à leur asservissement (en toute bonne conscience bien sûr). En effet, - et les penseurs et décideurs qui l´inspirent et la gouvernent s´y entendent parce qu´ils en tirent grand profit -, elle fait ce qu´il faut, non pour libérer les hommes de leurs archaïsmes et de leur routine, de leur médiocrité et de leur superficialité, de leurs pesanteurs et de leurs préjugés intellectuels mais, bien au contraire, elle s´ingénie à leur couper les ailes et les clouer au sol.
C´est ce qui se passe chaque jour sous nos yeux. C´est là ce que j´ai constaté pendant toute ma carrière universitaire, notamment dans le champ des sciences humaines, c´est là ce que je constate et qui me terrifie chaque jour dès que j´ouvre un poste de radio ou de télévision. Et c´est là pourquoi, selon moi, il est indéniable que la civilisation occidentale actuelle court le risque, à brève échéance, de disparaître corps et biens, et ceci en l´absence même de toute pandémie.
Cependant, Dieu soit loué ! cette perspective n´est pas inéluctable. Nous y reviendrons dans la dernière partie de cet exposé. »