On oublie souvent que l’histoire du Temple se confond à peu de chose près avec celle des croisades : l’ordre naît peu après la prise de Jérusalem par les croisés en 1099. Ses jours sont comptés quand, en 1291, Saint-Jean-d’Acre, le dernier bastion des États latins, tombe aux mains des musulmans. Aussi, pour comprendre l’aventure des Templiers, faut-il se replonger dans le contexte de l’affrontement qui a mis aux prises deux siècles durant l’islam et l’Occident.
Au cours de leur procès ordonné par Philippe le Bel, il a été dit que les Templiers, lorsqu’ils étaient reçus dans l’Ordre, étaient contraints de renier le Christ en crachant sur la croix. Ce fait scandaleux est-il vraiment attesté ? Si oui, comment l’expliquer ? Après sa disparition, le Temple est devenu pour partie un mythe : il aurait laissé un trésor fabuleux, il aurait une filiation avec la franc-maçonnerie.
L’auteur, qui effectue un salutaire retour aux sources, répond avec clarté et pertinence à ces différentes questions, tout en offrant une nouvelle approche d’une organisation qui, implantée dans toute la chrétienté, de la Hongrie à l’Angleterre, a fait dès le début l’objet d’un débat houleux : dans quelle mesure des religieux peuvent-ils verser le sang ?
On oublie souvent que l’histoire du Temple se confond à peu de chose près avec celle des croisades : l’ordre naît peu après la prise de Jérusalem par les croisés en 1099. Ses jours sont comptés quand, en 1291, Saint-Jean-d’Acre, le dernier bastion des États latins, tombe aux mains des musulmans. Aussi, pour comprendre l’aventure des Templiers, faut-il se replonger dans le contexte de l’affrontement qui a mis aux prises deux siècles durant l’islam et l’Occident.
Au cours de leur procès ordonné par Philippe le Bel, il a été dit que les Templiers, lorsqu’ils étaient reçus dans l’Ordre, étaient contraints de renier le Christ en crachant sur la croix. Ce fait scandaleux est-il vraiment attesté ? Si oui, comment l’expliquer ? Après sa disparition, le Temple est devenu pour partie un mythe : il aurait laissé un trésor fabuleux, il aurait une filiation avec la franc-maçonnerie.
L’auteur, qui effectue un salutaire retour aux sources, répond avec clarté et pertinence à ces différentes questions, tout en offrant une nouvelle approche d’une organisation qui, implantée dans toute la chrétienté, de la Hongrie à l’Angleterre, a fait dès le début l’objet d’un débat houleux : dans quelle mesure des religieux peuvent-ils verser le sang ?