Le remarquable roman de Jean-Philippe de Tonnac sur le sang des femmes.
" La société étale le sang partout sur nos écrans, elle donne l´impression de s´en délecter, quand le sang des femmes, lui, est tabou, lui et tout ce qu´il raconte. "
Sur le chemin d´un homme, il vient parfois une femme qui accepte de partager avec lui ses secrets, une femme qui a elle-même accepté d´accueillir le sang et d´être par lui ensaigné.
En catimini, en cachette, du grec katamênia, " menstruation ". C´est ainsi que les femmes vivent le plus souvent au sein de notre humanité, anonymes, privées de droit, de considération. C´est ainsi qu´elles sont invitées chaque mois à saigner puisque ce sang est répugnant, qu´il les rend folles, infréquentables, c´est bien connu. Que voulez-vous que des sociétés qui ont parié sur le virtuel, le hors-sol, le grand marché, la mort honteuse, qui ont une telle haine de la vie, comprennent encore quelque chose de cette histoire de cycle ?
Puisque les femmes commencent à se libérer de ces carcans où on veut toujours les museler, on dirait que le sang lui aussi veut sortir de sa clandestinité et avec lui tout ce dont il est porteur. Le narrateur est un homme qui " rencontre " le sang, presque malgré lui. A lui, la question ne s´était jamais posée ou bien les femmes qu´il avait rencontrées jusqu´à ce jour ne l´avaient pas invité à partager leurs secrets.
RÉSUMÉ
Une rencontre au musée d´Orsay devant L´Origine du monde. Une conversation sur le scandale que le tableau provoque toujours et ce qu´aurait été ce scandale si le peintre avait peint une femme qui saigne. C´est le début d´un échange entre le narrateur qui croit tenir dans cet échange le préalable à une romance et une femme qui croit tenir en cet homme un candidat à l´ensaignement. C´est le début d´un roman qui suit le parcours d´un homme qui, sur ce malentendu, décide de rejoindre une communauté installée dans le sud de la Crète. Communauté dédiée à la réconciliation des femmes avec leur cycle, avec la vie.
Le remarquable roman de Jean-Philippe de Tonnac sur le sang des femmes.
" La société étale le sang partout sur nos écrans, elle donne l´impression de s´en délecter, quand le sang des femmes, lui, est tabou, lui et tout ce qu´il raconte. "
Sur le chemin d´un homme, il vient parfois une femme qui accepte de partager avec lui ses secrets, une femme qui a elle-même accepté d´accueillir le sang et d´être par lui ensaigné.
En catimini, en cachette, du grec katamênia, " menstruation ". C´est ainsi que les femmes vivent le plus souvent au sein de notre humanité, anonymes, privées de droit, de considération. C´est ainsi qu´elles sont invitées chaque mois à saigner puisque ce sang est répugnant, qu´il les rend folles, infréquentables, c´est bien connu. Que voulez-vous que des sociétés qui ont parié sur le virtuel, le hors-sol, le grand marché, la mort honteuse, qui ont une telle haine de la vie, comprennent encore quelque chose de cette histoire de cycle ?
Puisque les femmes commencent à se libérer de ces carcans où on veut toujours les museler, on dirait que le sang lui aussi veut sortir de sa clandestinité et avec lui tout ce dont il est porteur. Le narrateur est un homme qui " rencontre " le sang, presque malgré lui. A lui, la question ne s´était jamais posée ou bien les femmes qu´il avait rencontrées jusqu´à ce jour ne l´avaient pas invité à partager leurs secrets.
RÉSUMÉ
Une rencontre au musée d´Orsay devant L´Origine du monde. Une conversation sur le scandale que le tableau provoque toujours et ce qu´aurait été ce scandale si le peintre avait peint une femme qui saigne. C´est le début d´un échange entre le narrateur qui croit tenir dans cet échange le préalable à une romance et une femme qui croit tenir en cet homme un candidat à l´ensaignement. C´est le début d´un roman qui suit le parcours d´un homme qui, sur ce malentendu, décide de rejoindre une communauté installée dans le sud de la Crète. Communauté dédiée à la réconciliation des femmes avec leur cycle, avec la vie.