L’enseignement fondamental du Bouddha, destiné à mener l’homme à la libération, est contenu dans ce qu’on appelle les Quatre Nobles Vérités : la vérité de la souffrance ; les causes de la souffrance ; la possibilité de sa cessation ; le chemin vers sa cessation. D’une radicalité désarmante, ces vérités, qui fondent toutes les formes du bouddhisme, ont donné lieu à de multiples commentaires. L’originalité de Chögyam Trungpa consiste ici à disséquer la souffrance, à la débusquer jusqu’en ses moindres recoins psychologiques, à mettre à nu le cocon illusoire de nos stratégies de replis, fondées sur l’ignorance. Il se livre à une déconstruction aussi implacable que salutaire de nos comportements habituels, égotiques, des chaînes de pensées erratiques qui nous rivent à la douleur. D’une main il nous tend le scalpel de la lucidité et de la méditation, de l’autre le miroir de la pleine conscience, l’au-delà de la souffrance. Un enseignement tout à la fois provocateur et libérateur. Figure majeure de la nouvelle génération tibétaine, Chögyam Trungpa (1939-1987) a réussi à transposer dans le langage occidental les enseignements traditionnels du bouddhisme, particulièrement ceux du Vajrayana, ou Véhicule du Diamant. Aux États-Unis, il a fondé l’institut Naropa et le programme d’apprentissage Shambhala. Son œuvre est en grande partie traduite au Seuil.
L’enseignement fondamental du Bouddha, destiné à mener l’homme à la libération, est contenu dans ce qu’on appelle les Quatre Nobles Vérités : la vérité de la souffrance ; les causes de la souffrance ; la possibilité de sa cessation ; le chemin vers sa cessation. D’une radicalité désarmante, ces vérités, qui fondent toutes les formes du bouddhisme, ont donné lieu à de multiples commentaires. L’originalité de Chögyam Trungpa consiste ici à disséquer la souffrance, à la débusquer jusqu’en ses moindres recoins psychologiques, à mettre à nu le cocon illusoire de nos stratégies de replis, fondées sur l’ignorance. Il se livre à une déconstruction aussi implacable que salutaire de nos comportements habituels, égotiques, des chaînes de pensées erratiques qui nous rivent à la douleur. D’une main il nous tend le scalpel de la lucidité et de la méditation, de l’autre le miroir de la pleine conscience, l’au-delà de la souffrance. Un enseignement tout à la fois provocateur et libérateur. Figure majeure de la nouvelle génération tibétaine, Chögyam Trungpa (1939-1987) a réussi à transposer dans le langage occidental les enseignements traditionnels du bouddhisme, particulièrement ceux du Vajrayana, ou Véhicule du Diamant. Aux États-Unis, il a fondé l’institut Naropa et le programme d’apprentissage Shambhala. Son œuvre est en grande partie traduite au Seuil.