 
		Loin d´être un phénomène isolé, la crise écologique que nous traversons  aujourd´hui apparaît comme le dernier soubresaut de l´effondrement d´une  société qui a voulu dominer la nature.
Une société du pétrole bon  marché, privilégiant la consommation à outrance et dont on sait  maintenant que la disparition est inéluctable. La perspective qui guette  notre civilisation appelle, par son caractère global et dramatique  inédit, des solutions nouvelles et radicales. En effet, c´est à un  bouleversement de nos modes de penser, d´être et de désirer que doit  nous conduire un tel constat. La difficulté tient au fait que si le  drame est bel et bien en train de se jouer, nous, qui en sommes les  auteurs, n´en voyons pas encore les effets.
Comment, dès lors, se  mettre en mouvement ? Que faire ? Par où commencer ? Pour éviter le  pire, nous avons le devoir d´inventer un nouveau rapport au monde, à  nous-même et aux autres. Paradoxalement, c´est de la nécessité de  changer que viendra notre liberté, ou encore notre émancipation à  l´égard d´un modèle résolument aliénant. Cette émancipation se jouera  sur trois plans : celui de la subjectivité de l´individu désirant ;  celui de la vie sociale et politique et enfin, celui de l´anthropologie  et de la place de l´espèce humaine dans l´écosystème.
L´écologie  radicale que nous appelons de nos voeux doit être le moteur d´une remise  en cause révolutionnaire de notre société : c´est là le véritable défi à  relever pour assurer la liberté et la dignité de l´existence humaine.
Anne  Frémaux est agrégée de philosophie, enseignante dans l´académie de  Grenoble et chargée de cours à l´université Pierre-Mendès-France.
Titulaire  d´un DEA de philosophie et d´un diplôme d´école supérieure de commerce,  elle bénéficie d´un parcours riche et atypique : après quelques années  passées dans le service marketing de grandes firmes multinationales,  elle a quitté le monde de l´entreprise pour se consacrer à  l´enseignement de la philosophie, conçue comme " éveil des consciences  ". Engagée dans le milieu associatif écologique grenoblois, elle a  également été porte-parole des Verts de Grenoble.

Loin d´être un phénomène isolé, la crise écologique que nous traversons  aujourd´hui apparaît comme le dernier soubresaut de l´effondrement d´une  société qui a voulu dominer la nature.
Une société du pétrole bon  marché, privilégiant la consommation à outrance et dont on sait  maintenant que la disparition est inéluctable. La perspective qui guette  notre civilisation appelle, par son caractère global et dramatique  inédit, des solutions nouvelles et radicales. En effet, c´est à un  bouleversement de nos modes de penser, d´être et de désirer que doit  nous conduire un tel constat. La difficulté tient au fait que si le  drame est bel et bien en train de se jouer, nous, qui en sommes les  auteurs, n´en voyons pas encore les effets.
Comment, dès lors, se  mettre en mouvement ? Que faire ? Par où commencer ? Pour éviter le  pire, nous avons le devoir d´inventer un nouveau rapport au monde, à  nous-même et aux autres. Paradoxalement, c´est de la nécessité de  changer que viendra notre liberté, ou encore notre émancipation à  l´égard d´un modèle résolument aliénant. Cette émancipation se jouera  sur trois plans : celui de la subjectivité de l´individu désirant ;  celui de la vie sociale et politique et enfin, celui de l´anthropologie  et de la place de l´espèce humaine dans l´écosystème.
L´écologie  radicale que nous appelons de nos voeux doit être le moteur d´une remise  en cause révolutionnaire de notre société : c´est là le véritable défi à  relever pour assurer la liberté et la dignité de l´existence humaine.
Anne  Frémaux est agrégée de philosophie, enseignante dans l´académie de  Grenoble et chargée de cours à l´université Pierre-Mendès-France.
Titulaire  d´un DEA de philosophie et d´un diplôme d´école supérieure de commerce,  elle bénéficie d´un parcours riche et atypique : après quelques années  passées dans le service marketing de grandes firmes multinationales,  elle a quitté le monde de l´entreprise pour se consacrer à  l´enseignement de la philosophie, conçue comme " éveil des consciences  ". Engagée dans le milieu associatif écologique grenoblois, elle a  également été porte-parole des Verts de Grenoble.
