 
		Evoquer le Paradis, l´annoncer, le réclamer, telle est l´ambition de ce  livre provocateur.
Pour l´auteur, l´écologie consiste en un  retournement de la société humaine actuelle, une société qui devrait  abandonner la vitesse, la croissance, la natalité incontrôlée.  L´écologie implique que l´on redécouvre la nature à laquelle nous  appartenons, dont nous dépendons, que l´on apprenne enfin à reconnaître  et respecter ce phénomène qu´est la vie. Que l´on mérite de devenir des  hommes et que l´on abandonne notre vocation de rapaces bornés, sans en  passer par un virtuisme imbécile, une révolution sanglante ou une  dictature obscurantiste, risques qui résultent de ce nécessaire  retournement.
Si nos enfants doivent échapper au suicide de l´espèce  humaine qui est déjà entamé, alors il faut s´éveiller, il faut faire en  sorte que nous réenchantions notre histoire. Il faut que l´écologie ne  signifie pas seulement la fortune des marchands de peinture verte dont  on barbouille les camions diesel et dont se barbouillent nos hommes  politiques le temps d´un discours. Ces variations paradisiaques sont  suivies de la réédition de L homme sauvage qui regroupe des textes parus  dans "Le Sauvage" à partir de 1972.
A l´époque ces textes étaient  publiés en bonnes feuilles dans "Le Monde" et lus dans les écoles,  c´était il y a quarante ans, tout était déjà dit ou presque.
Alain  Hervé mélange les genres. Il fait des études de philosophie et de  journalisme, navigue trois ans en voilier autour du monde, crée  l´association des "Amis de la Terre" et "Le Sauvage", journal écologique  du Nouvel Observateur qu´il dirige pendant dix ans, l´association  française des amateurs de palmiers : les Fous de palmiers. Entre-temps,  il bâtit des maisons, des bateaux, plante des palmeraies et sans arrêt  écrit. Il a publié une quinzaine de titres de voyages, d´histoire et  d´histoires, de poésie, de philosophie.
Tout cela constitue une  oeuvre parfaitement incorrecte, qui ne doit rien à Sartre mais tout à  Bachelard, dont il fut l´élève, peu à Deleuze mais tout à Cioran, rien à  Derrida mais tout à Cingria et à Cendrars. Alain Hervé a collaboré à  "La vie", à "Réalités", au "Nouvel Observateur", au "Matin", au "Monde",  à la NRF, à "Grands Reportages", à "Géo", il collabore à  "L´Ecologiste", à la "Gazette des Jardins" et à France 3 pour des films  sur les plantes.

Evoquer le Paradis, l´annoncer, le réclamer, telle est l´ambition de ce  livre provocateur.
Pour l´auteur, l´écologie consiste en un  retournement de la société humaine actuelle, une société qui devrait  abandonner la vitesse, la croissance, la natalité incontrôlée.  L´écologie implique que l´on redécouvre la nature à laquelle nous  appartenons, dont nous dépendons, que l´on apprenne enfin à reconnaître  et respecter ce phénomène qu´est la vie. Que l´on mérite de devenir des  hommes et que l´on abandonne notre vocation de rapaces bornés, sans en  passer par un virtuisme imbécile, une révolution sanglante ou une  dictature obscurantiste, risques qui résultent de ce nécessaire  retournement.
Si nos enfants doivent échapper au suicide de l´espèce  humaine qui est déjà entamé, alors il faut s´éveiller, il faut faire en  sorte que nous réenchantions notre histoire. Il faut que l´écologie ne  signifie pas seulement la fortune des marchands de peinture verte dont  on barbouille les camions diesel et dont se barbouillent nos hommes  politiques le temps d´un discours. Ces variations paradisiaques sont  suivies de la réédition de L homme sauvage qui regroupe des textes parus  dans "Le Sauvage" à partir de 1972.
A l´époque ces textes étaient  publiés en bonnes feuilles dans "Le Monde" et lus dans les écoles,  c´était il y a quarante ans, tout était déjà dit ou presque.
Alain  Hervé mélange les genres. Il fait des études de philosophie et de  journalisme, navigue trois ans en voilier autour du monde, crée  l´association des "Amis de la Terre" et "Le Sauvage", journal écologique  du Nouvel Observateur qu´il dirige pendant dix ans, l´association  française des amateurs de palmiers : les Fous de palmiers. Entre-temps,  il bâtit des maisons, des bateaux, plante des palmeraies et sans arrêt  écrit. Il a publié une quinzaine de titres de voyages, d´histoire et  d´histoires, de poésie, de philosophie.
Tout cela constitue une  oeuvre parfaitement incorrecte, qui ne doit rien à Sartre mais tout à  Bachelard, dont il fut l´élève, peu à Deleuze mais tout à Cioran, rien à  Derrida mais tout à Cingria et à Cendrars. Alain Hervé a collaboré à  "La vie", à "Réalités", au "Nouvel Observateur", au "Matin", au "Monde",  à la NRF, à "Grands Reportages", à "Géo", il collabore à  "L´Ecologiste", à la "Gazette des Jardins" et à France 3 pour des films  sur les plantes.
