"Marie Madeleine a tout pour plaire : longue chevelure, gestes caressants, parfum rare et coeur ardent. Elle a tout pour déplaire aux pharisiens de son temps et pour agacer les apôtres masculins : sa liberté d’allure, ses sentiments excessifs, ses larmes sans retenue et cette façon de s’attacher jusqu’au bout, jusqu’à la mort, à la personne de Jésus qui la défend en toute occasion.
La figure de Marie Madeleine ne laisse personne indifférent mais elle demeure insaisissable. Chacun, chrétien ou non, privilégie d’elle une image : la courtisane, la désolée, l’ermite, la sainte, l’extatique... Là ou les exégètes veulent distinguer trois personnes différentes - la pécheresse de la ville, Marie de Magdala, Marie de Béthanie, les gnostiques des premiers siècles ne retiennent que la femme éveillée et la préférée de Jésus.
Marie Madeleine vagabonde entre histoire et légende. Elle ne cesse, à travers les siècles, d’inspirer artistes, écrivains, bâtisseurs et religieux qui rendent hommage à la femme dévorée d’amour et de douleur à qui le Christ a choisi de se montrer au premier matin de Pâques.
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Jacqueline Kelen est historienne des mythes et romancière. Par sa formation de lettres classiques autant que par goût personnel, elle interroge les thèmes de l’Occident. Elle a publié chez différents éditeurs (Robert Laffont, Albin Michel...) et depuis trois ans à La Renaissance du Livre : L’Esprit de solitude (prix des Librairies du savoir 2002), Les Femmes de la Bible, Le Sommeil..."
"Marie Madeleine a tout pour plaire : longue chevelure, gestes caressants, parfum rare et coeur ardent. Elle a tout pour déplaire aux pharisiens de son temps et pour agacer les apôtres masculins : sa liberté d’allure, ses sentiments excessifs, ses larmes sans retenue et cette façon de s’attacher jusqu’au bout, jusqu’à la mort, à la personne de Jésus qui la défend en toute occasion.
La figure de Marie Madeleine ne laisse personne indifférent mais elle demeure insaisissable. Chacun, chrétien ou non, privilégie d’elle une image : la courtisane, la désolée, l’ermite, la sainte, l’extatique... Là ou les exégètes veulent distinguer trois personnes différentes - la pécheresse de la ville, Marie de Magdala, Marie de Béthanie, les gnostiques des premiers siècles ne retiennent que la femme éveillée et la préférée de Jésus.
Marie Madeleine vagabonde entre histoire et légende. Elle ne cesse, à travers les siècles, d’inspirer artistes, écrivains, bâtisseurs et religieux qui rendent hommage à la femme dévorée d’amour et de douleur à qui le Christ a choisi de se montrer au premier matin de Pâques.
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Jacqueline Kelen est historienne des mythes et romancière. Par sa formation de lettres classiques autant que par goût personnel, elle interroge les thèmes de l’Occident. Elle a publié chez différents éditeurs (Robert Laffont, Albin Michel...) et depuis trois ans à La Renaissance du Livre : L’Esprit de solitude (prix des Librairies du savoir 2002), Les Femmes de la Bible, Le Sommeil..."