Née de l’inquiétude du cœur humain, la métaphysique est un entretien de longue durée sur le sens des choses. Son idée de fond est que leur cours est sensé et qu’il est sensé de le penser. Que signifie au juste ce sens des choses ? S’agit-il d’une simple vue de l’esprit, d’une observation ou d’un pressentiment ? Il est clair qu’il engage une herméneutique, c’est-à-dire une intelligence de l’être dans son ensemble et qu’il est le fait d’un être, l’homo sapiens que nous sommes, qui n’a de cesse d’expérimenter et de pressentir le sens des choses. Afin de mieux saisir et même de renouveler le projet essentiel de la métaphysique, ce livre se penche sur cette présupposition herméneutique de toute métaphysique, mais aussi sur les implications métaphysiques de l’effort herméneutique lui-même. Il présente une herméneutique de la pensée métaphysique telle qu’elle s’est déployée depuis Platon et Aristote et qu’elle peut encore être défendue au lendemain des déconstructions de la métaphysique (Kant, Heidegger, Derrida), dont il est de plus en plus évident, avec le recul, qu’elles font partie de la métaphysique elle-même. Il apparaît alors que la métaphysique, entendue comme l’effort vigilant de l’intelligence humaine de comprendre le réel à partir de ses raisons, est un autre nom de la philosophie et la respiration même de la pensée.
Née de l’inquiétude du cœur humain, la métaphysique est un entretien de longue durée sur le sens des choses. Son idée de fond est que leur cours est sensé et qu’il est sensé de le penser. Que signifie au juste ce sens des choses ? S’agit-il d’une simple vue de l’esprit, d’une observation ou d’un pressentiment ? Il est clair qu’il engage une herméneutique, c’est-à-dire une intelligence de l’être dans son ensemble et qu’il est le fait d’un être, l’homo sapiens que nous sommes, qui n’a de cesse d’expérimenter et de pressentir le sens des choses. Afin de mieux saisir et même de renouveler le projet essentiel de la métaphysique, ce livre se penche sur cette présupposition herméneutique de toute métaphysique, mais aussi sur les implications métaphysiques de l’effort herméneutique lui-même. Il présente une herméneutique de la pensée métaphysique telle qu’elle s’est déployée depuis Platon et Aristote et qu’elle peut encore être défendue au lendemain des déconstructions de la métaphysique (Kant, Heidegger, Derrida), dont il est de plus en plus évident, avec le recul, qu’elles font partie de la métaphysique elle-même. Il apparaît alors que la métaphysique, entendue comme l’effort vigilant de l’intelligence humaine de comprendre le réel à partir de ses raisons, est un autre nom de la philosophie et la respiration même de la pensée.