"Tenir le réel pour aussi peu que rien et assujettir toute réalité à un fantasme, n’est-ce pas la forme la plus ordinaire de la démence ? Mais n’est-ce pas aussi le propre de tous les fanatismes ?
Que furent d’ailleurs tous les totalitarismes sinon des fanatismes idéologiques ? À l’origine des pires calamités il nous faut donc reconnaître un simple fait psychologique : la croyance.
Que les plus généreux et les moins cyniques des hommes aient pu être envoûtés par les diverses idéologies totalitaires jusqu’à en être aveuglés, voilà ce que nous avons voulu tenter de comprendre.
Aussi les analyses de cet essai sont-elles presque toutes consacrées à l’envoûtement de la croyance et aux vertiges de l’imaginaire.
Nicolas Grimaldi poursuit dans cet essai les analyses de l’imaginaire esquissées dans Le désir et le temps (1972), et qu’il n’a cessé de poursuivre dans son Traité de la banalité, Le livre de Judas, Préjugés et paradoxes, ou dans son dernier livre sur Proust, Les horreurs de l’amour."
"Tenir le réel pour aussi peu que rien et assujettir toute réalité à un fantasme, n’est-ce pas la forme la plus ordinaire de la démence ? Mais n’est-ce pas aussi le propre de tous les fanatismes ?
Que furent d’ailleurs tous les totalitarismes sinon des fanatismes idéologiques ? À l’origine des pires calamités il nous faut donc reconnaître un simple fait psychologique : la croyance.
Que les plus généreux et les moins cyniques des hommes aient pu être envoûtés par les diverses idéologies totalitaires jusqu’à en être aveuglés, voilà ce que nous avons voulu tenter de comprendre.
Aussi les analyses de cet essai sont-elles presque toutes consacrées à l’envoûtement de la croyance et aux vertiges de l’imaginaire.
Nicolas Grimaldi poursuit dans cet essai les analyses de l’imaginaire esquissées dans Le désir et le temps (1972), et qu’il n’a cessé de poursuivre dans son Traité de la banalité, Le livre de Judas, Préjugés et paradoxes, ou dans son dernier livre sur Proust, Les horreurs de l’amour."