Cet ouvrage, qui constitue le second volet de la trilogie que l’auteur a consacré à l’histoire du monothéisme, est dédié à l’analyse du Décalogue. Fidèle à sa méthode de lecture littérale et scrupuleuse du texte biblique, l’auteur relève les nombreuses contradictions à l’oeuvre entre les enseignements du Décalogue et la pratique des Hébreux, et d’abord des plus notables d’entre eux, Moïse, Salomon, David ou Élie, ainsi que les hésitations sur la composition même des interdits du Décalogue. C’est que, contrairement à une lecture fréquente, mais hâtive, le Décalogue n’énonce pas une morale universelle, mais un certain nombre de préceptes particuliers aux Hébreux, dans un contexte historique donné. Aussi, lorsque le contexte changera, et en particulier lorsque le peuple juif connaîtra la dispersion, le Talmud viendra-t-il développer et raffiner ces interdits, pour construire un édifice juridique nouveau, destiné à conforter l’identité juive en exil. Deux livres bibliques toutefois, le Cantique des cantiques et l’Ecclésiaste, proposent un développement différent, qui déplace le sens de l’interdit.
Cet ouvrage, qui constitue le second volet de la trilogie que l’auteur a consacré à l’histoire du monothéisme, est dédié à l’analyse du Décalogue. Fidèle à sa méthode de lecture littérale et scrupuleuse du texte biblique, l’auteur relève les nombreuses contradictions à l’oeuvre entre les enseignements du Décalogue et la pratique des Hébreux, et d’abord des plus notables d’entre eux, Moïse, Salomon, David ou Élie, ainsi que les hésitations sur la composition même des interdits du Décalogue. C’est que, contrairement à une lecture fréquente, mais hâtive, le Décalogue n’énonce pas une morale universelle, mais un certain nombre de préceptes particuliers aux Hébreux, dans un contexte historique donné. Aussi, lorsque le contexte changera, et en particulier lorsque le peuple juif connaîtra la dispersion, le Talmud viendra-t-il développer et raffiner ces interdits, pour construire un édifice juridique nouveau, destiné à conforter l’identité juive en exil. Deux livres bibliques toutefois, le Cantique des cantiques et l’Ecclésiaste, proposent un développement différent, qui déplace le sens de l’interdit.