Le mystère du sacrifice de Jésus, sa mort suivie de sa résurrection et la possibilité d´une vie éternelle, fut la base de la révolution chrétienne. C´est cette idée qui permit au Christianisme de prendre la place des précédentes religions païennes, avec sa promesse de libération individuelle. Au-delà du changement des humeurs et des états de santé, on put ainsi établir une relation permanente avec Dieu, la force centrale de l´Univers en tant que Sainte Trinité, à la fois Un et Trois, symbolisant la stabilité au travers du principe du triangle équilatéral. Au début du Christianisme, on aidait les gens à établir cette relation avec le divin grâce à l´entremise d´un prêtre ou d´un saint. On pouvait souvent le trouver dans un lieu sacré. Ce relais humain fut plus tard accompagné d´un bâtiment, le Temple ou l´Église.
Cependant, le transfert des anciennes croyances vers le Christianisme ne se fit pas en un jour. Au contraire, les missionnaires chrétiens ont dû lutter pendant des siècles pour tenter de changer les habitudes de cultes proches de la nature. Nous verrons que souvent, plutôt de convertir les gens, ils ont dévié le sens de leurs pratiques, telle la greffe d´un arbre fruitier sur une souche « sauvage ». C´est pour cela que nous retrouvons aujourd´hui, dans les cérémonies et le calendrier catholique en France, beaucoup d´éléments qu´il serait vain de chercher dans les textes du Nouveau Testament.
L´idée que le paganisme préchrétien était mauvais est une fausse idée moderne. Fulbert, le fondateur de l´école de Chartres, a écrit :
« C´est en grimpant sur les épaules de nos ancêtres que l´on peut voir un peu plus loin. Ils étaient des géants, nous sommes des nains. »
La contribution positive apportée par nos prédécesseurs est claire et a probablement inclus un savoir qui fut transmis pendant de nombreuses générations.
Il y a un exemple incroyable de la préservation de cette ancienne connaissance à travers un certain rituel qui a toujours lieu en Bretagne. C´est une procession, connue sous le nom de « Grande Troménie », qui a lieu tous les six ans pendant la semaine entre le deuxième et troisième dimanche de juillet inclus, dans le village de Locronan. Bien que plusieurs chercheurs, plus érudits que moi, se soient penchés sur la question, les origines de cette ancienne coutume ne sont pas connues exactement. L´histoire de la vie desaint Ronan, fondateur de cette tradition et l´un des nombreux saints Bretons venus du pays de Galles et d´Irlande aux 5ème et 6e siècle, est entremêlée de légendes et de mythes.
L´auteur Howard Crowhurst, né au Pays de Galles, vit près de Carnac depuis plus de 25 ans. Auteur et conférencier international, spécialiste des mégalithes et des connaissances anciennes, il nous révèle les indices des origines insoupçonnées de la Grande Troménie de Locronan dans le druidisme, l´Égypte et même le mégalithisme.
Le mystère du sacrifice de Jésus, sa mort suivie de sa résurrection et la possibilité d´une vie éternelle, fut la base de la révolution chrétienne. C´est cette idée qui permit au Christianisme de prendre la place des précédentes religions païennes, avec sa promesse de libération individuelle. Au-delà du changement des humeurs et des états de santé, on put ainsi établir une relation permanente avec Dieu, la force centrale de l´Univers en tant que Sainte Trinité, à la fois Un et Trois, symbolisant la stabilité au travers du principe du triangle équilatéral. Au début du Christianisme, on aidait les gens à établir cette relation avec le divin grâce à l´entremise d´un prêtre ou d´un saint. On pouvait souvent le trouver dans un lieu sacré. Ce relais humain fut plus tard accompagné d´un bâtiment, le Temple ou l´Église.
Cependant, le transfert des anciennes croyances vers le Christianisme ne se fit pas en un jour. Au contraire, les missionnaires chrétiens ont dû lutter pendant des siècles pour tenter de changer les habitudes de cultes proches de la nature. Nous verrons que souvent, plutôt de convertir les gens, ils ont dévié le sens de leurs pratiques, telle la greffe d´un arbre fruitier sur une souche « sauvage ». C´est pour cela que nous retrouvons aujourd´hui, dans les cérémonies et le calendrier catholique en France, beaucoup d´éléments qu´il serait vain de chercher dans les textes du Nouveau Testament.
L´idée que le paganisme préchrétien était mauvais est une fausse idée moderne. Fulbert, le fondateur de l´école de Chartres, a écrit :
« C´est en grimpant sur les épaules de nos ancêtres que l´on peut voir un peu plus loin. Ils étaient des géants, nous sommes des nains. »
La contribution positive apportée par nos prédécesseurs est claire et a probablement inclus un savoir qui fut transmis pendant de nombreuses générations.
Il y a un exemple incroyable de la préservation de cette ancienne connaissance à travers un certain rituel qui a toujours lieu en Bretagne. C´est une procession, connue sous le nom de « Grande Troménie », qui a lieu tous les six ans pendant la semaine entre le deuxième et troisième dimanche de juillet inclus, dans le village de Locronan. Bien que plusieurs chercheurs, plus érudits que moi, se soient penchés sur la question, les origines de cette ancienne coutume ne sont pas connues exactement. L´histoire de la vie desaint Ronan, fondateur de cette tradition et l´un des nombreux saints Bretons venus du pays de Galles et d´Irlande aux 5ème et 6e siècle, est entremêlée de légendes et de mythes.
L´auteur Howard Crowhurst, né au Pays de Galles, vit près de Carnac depuis plus de 25 ans. Auteur et conférencier international, spécialiste des mégalithes et des connaissances anciennes, il nous révèle les indices des origines insoupçonnées de la Grande Troménie de Locronan dans le druidisme, l´Égypte et même le mégalithisme.