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GOYON Jean-Claude & GOLVIN Jean-Claude & alii Construction Pharaonique du Moyen Empire à l´époque gréco-romaine (La) Librairie Eklectic

Construction Pharaonique du Moyen Empire à l´époque gréco-romaine (La)

Auteur : GOYON Jean-Claude & GOLVIN Jean-Claude & alii
Editeur : PICARD
Nombre de pages : 450
Date de parution : 01/01/2005
Forme : Livre Gd format ISBN : 2708405039
PICARD12

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 104.00€

"De tout ce qui touche à la civilisation des Pharaons, l´art de construire pour l´éternité fascine plus que tout. Et il ne se limite pas à l´érection des pyramides de l´Ancien Empire. Deux mille ans plus tard, les principes qui l´ont régi sont identiques, même si les formes architecturales se sont adaptées aux temps et aux lieux. Plus tard encore, sous l´influence des techniques importées par les Grecs puis les Romains, le bâtisseur de la Vallée du Nil ne renonce pas à des procédés consacrés par l´usage, que son cadre de vie, ses buts, son savoir-faire ont imposé et dont l´efficacité s´est avérée "" un million de fois "", selon la phraséologie égyptienne elle-même. La construction pharaonique a pour ambition de dresser un bilan de ce que l´on peut savoir, au début du XXIe siècle, des principes et des techniques qui permirent aux habitants du Double-Pays d´édifier, pour leur roi et leur dieu, les édifices cultuels. Réunissant leurs spécialités propres, architecte, géologue et égyptologues ont donné à ce livre une forme neuve en associant, au sein d´un même ouvrage, les données de leurs disciplines. Retracer le cadre géographique, socio-économique et culturel dans lequel s´est épanouie la civilisation pharaonique permet de saisir les raisons qui fondent les règles directrices de la construction et motivent leur quasi-immuabilité : elles sont intrinsèques au paysage d´Égypte. De ses falaises furent extraits les matériaux (granite, grès, calcaire, etc.) plus ou moins proches du Nil, cordon de vie et source de tout déplacement ; la crue annuelle rehaussa les points de chargement et de déchargement ; le limon mouillé permit de lubrifier les sols pour glisser les charges sans jamais les soulever ; rocheux ou constitué d´alluvions, son sol s´offrit à tous les types de fondations ; mêlée de sable et de paille hachée, la terre crue donna corps aux millions de briques indispensables à la vie des chantiers. Sans elles, pas de rampes, pas d´échafaudages lourds, installations provisoires indispensables à la mise en place des gigantesques pylônes ou salles hypostyles comme celles de Karnak ou d´Edfou, pourtant séparées dans le temps par plus d´un millénaire. Les mines de cuivre et les gisements de surface fournirent les matières premières des outils métalliques et lithiques ainsi que les produits indispensables à diverses étapes des chantiers : sable abrasif, gypse pour la fabrication du plâtre, ocres des couleurs, etc. L´homme du passé a souvent consigné par écrit ses incessants efforts pour contribuer à maintenir, aux côtés de son souverain, Maât, l´ordre universel. De tous ces textes, seuls quelques uns, les plus évocateurs, ont été présentés. Ils valorisent la mémoire de ces milliers d´ouvriers anonymes, de leurs efforts, leurs astuces, leur bon sens ou leur fatigue.
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Jean-Claude Goyon, égyptologue, professeur émérite à l´université Lumière-Lyon II, a été membre du CNRS. Ancien directeur scientifique du centre franco-égyptien de Karnak, il est l´auteur de nombreuses publications. Jena-Claude Golvin, architecte, directeur de recherches au CNRS, il a été directeur technique du centre franco-égyptien de Karnak. Dessinateur de talent, il est l´auteur de nombreuses publications. Claire Simon-Boidot, docteur en égyptologie, a une formation d´historienne de l´art et d´archéologue. Elle a consacré ses recherches à l´outillage pharaonique destiné au travail de la pierre. Elle s´est particulièrement attachée aux questions métrologiques. Gilles Martinet, géologue, est directeur du Laboratoire d´Étude et de Recherche des Matériaux. Outre plusieurs articles, il a publié une étude sur les altérations des grès et mortiers du temple d´Amon à Karnak."


"De tout ce qui touche à la civilisation des Pharaons, l´art de construire pour l´éternité fascine plus que tout. Et il ne se limite pas à l´érection des pyramides de l´Ancien Empire. Deux mille ans plus tard, les principes qui l´ont régi sont identiques, même si les formes architecturales se sont adaptées aux temps et aux lieux. Plus tard encore, sous l´influence des techniques importées par les Grecs puis les Romains, le bâtisseur de la Vallée du Nil ne renonce pas à des procédés consacrés par l´usage, que son cadre de vie, ses buts, son savoir-faire ont imposé et dont l´efficacité s´est avérée "" un million de fois "", selon la phraséologie égyptienne elle-même. La construction pharaonique a pour ambition de dresser un bilan de ce que l´on peut savoir, au début du XXIe siècle, des principes et des techniques qui permirent aux habitants du Double-Pays d´édifier, pour leur roi et leur dieu, les édifices cultuels. Réunissant leurs spécialités propres, architecte, géologue et égyptologues ont donné à ce livre une forme neuve en associant, au sein d´un même ouvrage, les données de leurs disciplines. Retracer le cadre géographique, socio-économique et culturel dans lequel s´est épanouie la civilisation pharaonique permet de saisir les raisons qui fondent les règles directrices de la construction et motivent leur quasi-immuabilité : elles sont intrinsèques au paysage d´Égypte. De ses falaises furent extraits les matériaux (granite, grès, calcaire, etc.) plus ou moins proches du Nil, cordon de vie et source de tout déplacement ; la crue annuelle rehaussa les points de chargement et de déchargement ; le limon mouillé permit de lubrifier les sols pour glisser les charges sans jamais les soulever ; rocheux ou constitué d´alluvions, son sol s´offrit à tous les types de fondations ; mêlée de sable et de paille hachée, la terre crue donna corps aux millions de briques indispensables à la vie des chantiers. Sans elles, pas de rampes, pas d´échafaudages lourds, installations provisoires indispensables à la mise en place des gigantesques pylônes ou salles hypostyles comme celles de Karnak ou d´Edfou, pourtant séparées dans le temps par plus d´un millénaire. Les mines de cuivre et les gisements de surface fournirent les matières premières des outils métalliques et lithiques ainsi que les produits indispensables à diverses étapes des chantiers : sable abrasif, gypse pour la fabrication du plâtre, ocres des couleurs, etc. L´homme du passé a souvent consigné par écrit ses incessants efforts pour contribuer à maintenir, aux côtés de son souverain, Maât, l´ordre universel. De tous ces textes, seuls quelques uns, les plus évocateurs, ont été présentés. Ils valorisent la mémoire de ces milliers d´ouvriers anonymes, de leurs efforts, leurs astuces, leur bon sens ou leur fatigue.
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Jean-Claude Goyon, égyptologue, professeur émérite à l´université Lumière-Lyon II, a été membre du CNRS. Ancien directeur scientifique du centre franco-égyptien de Karnak, il est l´auteur de nombreuses publications. Jena-Claude Golvin, architecte, directeur de recherches au CNRS, il a été directeur technique du centre franco-égyptien de Karnak. Dessinateur de talent, il est l´auteur de nombreuses publications. Claire Simon-Boidot, docteur en égyptologie, a une formation d´historienne de l´art et d´archéologue. Elle a consacré ses recherches à l´outillage pharaonique destiné au travail de la pierre. Elle s´est particulièrement attachée aux questions métrologiques. Gilles Martinet, géologue, est directeur du Laboratoire d´Étude et de Recherche des Matériaux. Outre plusieurs articles, il a publié une étude sur les altérations des grès et mortiers du temple d´Amon à Karnak."