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MARGUERON Jean-Claude Mari. Métropole de l´Euphrate, au IIIe et au début du IIe millénaire av. J.-C. Librairie Eklectic

Mari. Métropole de l´Euphrate, au IIIe et au début du IIe millénaire av. J.-C.

Auteur : MARGUERON Jean-Claude
Editeur : PICARD
Nombre de pages : 575
Date de parution : 01/11/2004
Forme : Livre Gd format ISBN : 9782708407237
PICARD09

NEUF Normalement disponible sur commande
Prix : 105.50€

"MARI : ville phare du Proche-Orient aux débuts de l´époque urbaine. C´est le premier exemple au monde qui donne l´image à la fois d´une ville nouvelle fondée à l´aube du IIIe millénaire et de ses métamorphoses au cours des douze siècles de son existence ; le premier exemple d´une cité qui, pour exister dans un milieu désertique et remplir sa fonction - le contrôle d´un important trafic commercial entre les montagnes du Taurus et la plaine babylonienne -, doit entièrement aménager la région pour assurer sa survie et permettre les échanges par voie d´eau. Née vers 2900, elle s´installe, pour se protéger des inondations, derrière une digue circulaire qui commande le système défensif et toute l´organisation urbaine ; elle développe rapidement des activités manufacturières qui lui assurent une position-clé dans l´essor de la métallurgie du cuivre et du bronze. Si l´histoire de ses démêlés avec les autres puissances orientales n´est qu´entrevue au milieu du IIIe millénaire (à l´époque d´Ebla) et assez bien connue pour les quarante dernières années de son histoire seulement, l´exploration archéologique, quant à elle, a mis en évidence l´existence de trois villes successives, fondées ou reconstruites après un abandon ou un désastre militaire, toutes trois représentatives d´une période caractéristique : l´essor et l´expansion de l´urbanisation au début du III millénaire, le premier empire mésopotamien connu au XXIVe siècle et le monde des cités rivales du début du IIe millénaire. C´est la modification des équilibres économiques et la montée en puissance de Babylone sous la conduite de Hammurabi qui entraîna au XVIIIe siècle la ruine définitive de la cité. Les palais et les temples, les maisons et les ateliers, les remparts et les rues ont révélé l´univers d´une des plus anciennes cités d´Orient dans toute sa complexité et sa diversité ; mais c´est surtout l´homme oriental qui, réapparaissant sous de multiples facettes - artisan, artiste, architecte, urbaniste, entrepreneur, commerçant, soldat, croyant... -, exprime la maîtrise de son emprise sur le monde.
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Jean-Cl. Margueron, docteur ès-lettres, ancien pensionnaire de l´Institut français d´archéologie de Beyrouth, a pendant 20 ans enseigné l´archéologie orientale à l´université de Strasbourg, avant de devenir directeur d´études à l´École pratique des hautes études (section des sciences historiques et philologiques). Il a débuté sa carrière d´archéologue de terrain en 1954 en Syrie à Mari ; il l´a poursuivie en Irak et en Iran puis, après avoir dirigé les missions de Larsa (Irak), d´Ugarit et d´Emar (Syrie), il assume depuis 1979 la direction de l´exploration de Mari."


"MARI : ville phare du Proche-Orient aux débuts de l´époque urbaine. C´est le premier exemple au monde qui donne l´image à la fois d´une ville nouvelle fondée à l´aube du IIIe millénaire et de ses métamorphoses au cours des douze siècles de son existence ; le premier exemple d´une cité qui, pour exister dans un milieu désertique et remplir sa fonction - le contrôle d´un important trafic commercial entre les montagnes du Taurus et la plaine babylonienne -, doit entièrement aménager la région pour assurer sa survie et permettre les échanges par voie d´eau. Née vers 2900, elle s´installe, pour se protéger des inondations, derrière une digue circulaire qui commande le système défensif et toute l´organisation urbaine ; elle développe rapidement des activités manufacturières qui lui assurent une position-clé dans l´essor de la métallurgie du cuivre et du bronze. Si l´histoire de ses démêlés avec les autres puissances orientales n´est qu´entrevue au milieu du IIIe millénaire (à l´époque d´Ebla) et assez bien connue pour les quarante dernières années de son histoire seulement, l´exploration archéologique, quant à elle, a mis en évidence l´existence de trois villes successives, fondées ou reconstruites après un abandon ou un désastre militaire, toutes trois représentatives d´une période caractéristique : l´essor et l´expansion de l´urbanisation au début du III millénaire, le premier empire mésopotamien connu au XXIVe siècle et le monde des cités rivales du début du IIe millénaire. C´est la modification des équilibres économiques et la montée en puissance de Babylone sous la conduite de Hammurabi qui entraîna au XVIIIe siècle la ruine définitive de la cité. Les palais et les temples, les maisons et les ateliers, les remparts et les rues ont révélé l´univers d´une des plus anciennes cités d´Orient dans toute sa complexité et sa diversité ; mais c´est surtout l´homme oriental qui, réapparaissant sous de multiples facettes - artisan, artiste, architecte, urbaniste, entrepreneur, commerçant, soldat, croyant... -, exprime la maîtrise de son emprise sur le monde.
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Jean-Cl. Margueron, docteur ès-lettres, ancien pensionnaire de l´Institut français d´archéologie de Beyrouth, a pendant 20 ans enseigné l´archéologie orientale à l´université de Strasbourg, avant de devenir directeur d´études à l´École pratique des hautes études (section des sciences historiques et philologiques). Il a débuté sa carrière d´archéologue de terrain en 1954 en Syrie à Mari ; il l´a poursuivie en Irak et en Iran puis, après avoir dirigé les missions de Larsa (Irak), d´Ugarit et d´Emar (Syrie), il assume depuis 1979 la direction de l´exploration de Mari."