On pourrait se croire dans une pièce de Shakespeare, Le franciscain de Venise. A l´aurore de la Renaissance, on croise Henri VIII, le roi d´Angleterre qui sollicite le droit de divorcer d´avec sa première femme auprès du pape, dont les légats sont accompagnés d´un théologien de renom, philosophe de haut vol et kabbaliste par passion. Petit à petit sort de l´ombre le personnage-titre, Francesco Zorzi (1466-1540) ou Francesco Giorgio Veneto.
Parlant le latin, le grec et l´hébreu, familier des Saintes Ecritures autant que des textes néoplatoniciens et pythagoriciens, ce moine se passionne pour les écrits rabbiniques au point de posséder l´une des plus impressionnantes bibliothèques hébraïques. Fasciné par l´architecture et la possibilité de concevoir un bâtiment à l´image du corps humain, il collabore avec l´architecte Jacopo Sansovino à la conception de l´église de San Francesco della Vigna.
A travers cette figure énigmatique, qui connaît à merveille l´oeuvre de Pic de la Mirandole, a lu Marsile Ficin et disputé les doctrines de Nicolas de Cues, c´est tout l´univers de l´humanisme renaissant que restitue Verena von der Heyden-Rynsch.
On pourrait se croire dans une pièce de Shakespeare, Le franciscain de Venise. A l´aurore de la Renaissance, on croise Henri VIII, le roi d´Angleterre qui sollicite le droit de divorcer d´avec sa première femme auprès du pape, dont les légats sont accompagnés d´un théologien de renom, philosophe de haut vol et kabbaliste par passion. Petit à petit sort de l´ombre le personnage-titre, Francesco Zorzi (1466-1540) ou Francesco Giorgio Veneto.
Parlant le latin, le grec et l´hébreu, familier des Saintes Ecritures autant que des textes néoplatoniciens et pythagoriciens, ce moine se passionne pour les écrits rabbiniques au point de posséder l´une des plus impressionnantes bibliothèques hébraïques. Fasciné par l´architecture et la possibilité de concevoir un bâtiment à l´image du corps humain, il collabore avec l´architecte Jacopo Sansovino à la conception de l´église de San Francesco della Vigna.
A travers cette figure énigmatique, qui connaît à merveille l´oeuvre de Pic de la Mirandole, a lu Marsile Ficin et disputé les doctrines de Nicolas de Cues, c´est tout l´univers de l´humanisme renaissant que restitue Verena von der Heyden-Rynsch.