«On donne souvent en exemple des vies de saints qui dès leur plus jeune âge connaissent la route et la parcourent en allant tout droit Moi j’étais une petite fille dont le fragile envol avait été entravé par une chaîne cruelle. C’est pour cela que le Seigneur m’accorde de vivre encore à quatre-vingt-deux ans. J’ai besoin de beaucoup de temps pour comprendre et pour me comprendre. L’amour n’arrive jamais tout de suite. Il faut toujours une très longue effraction du coeur.» Cette vie d’Hildegarde de Bingen se présente comme un roman historique et se base sur la trame vraisemblable d’une biographie dictée, non à des hommes comme les textes que l’on connaît, mais à la moniale Adélaïde, qui vécut aux côtés d’Hildegarde jusqu’à sa mort.
Le récit recueilli par une femme permet une reconstruction intime et fidèle, capable de décrire la vie extraordinaire d’une figure comme Hildegarde, mystique étonnante, amie des reines et des empereurs, à la fois témoin génial de son temps et considérablement en avance sur son époque, mais aussi enfant dans l’enceinte de l’abbaye, fille éprouvée, éducatrice affectueuse et maternelle, musicienne et guérisseuse, capable de trouver, dans les subtilités de la nature, le secret pour se sentir en harmonie avec la beauté et le don de la création. Hildegarde de Bingen est Docteur de l’Église (proclamation par Benoît XVI le 7 octobre 2012), quatrième femme à recevoir ce titre, à la suite de Catherine de Sienne. Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux.
«On donne souvent en exemple des vies de saints qui dès leur plus jeune âge connaissent la route et la parcourent en allant tout droit Moi j’étais une petite fille dont le fragile envol avait été entravé par une chaîne cruelle. C’est pour cela que le Seigneur m’accorde de vivre encore à quatre-vingt-deux ans. J’ai besoin de beaucoup de temps pour comprendre et pour me comprendre. L’amour n’arrive jamais tout de suite. Il faut toujours une très longue effraction du coeur.» Cette vie d’Hildegarde de Bingen se présente comme un roman historique et se base sur la trame vraisemblable d’une biographie dictée, non à des hommes comme les textes que l’on connaît, mais à la moniale Adélaïde, qui vécut aux côtés d’Hildegarde jusqu’à sa mort.
Le récit recueilli par une femme permet une reconstruction intime et fidèle, capable de décrire la vie extraordinaire d’une figure comme Hildegarde, mystique étonnante, amie des reines et des empereurs, à la fois témoin génial de son temps et considérablement en avance sur son époque, mais aussi enfant dans l’enceinte de l’abbaye, fille éprouvée, éducatrice affectueuse et maternelle, musicienne et guérisseuse, capable de trouver, dans les subtilités de la nature, le secret pour se sentir en harmonie avec la beauté et le don de la création. Hildegarde de Bingen est Docteur de l’Église (proclamation par Benoît XVI le 7 octobre 2012), quatrième femme à recevoir ce titre, à la suite de Catherine de Sienne. Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux.