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PLATON Hippias majeur, Hippias mineur. Trad. Jean-François Balaudé Librairie Eklectic

Hippias majeur, Hippias mineur. Trad. Jean-François Balaudé

Auteur : PLATON
Editeur : LIVRE DE POCHE (LE)
Nombre de pages : 320
Date de parution : 03/10/2004
Forme : Livre de poche ISBN : 2253081078
LP4685

NEUF habituellement en stock
Prix : 6.95€

""" - Par conséquent, celui qui se trompe accomplit des actes honteux et injustes de son plein gré, celui-là, Hippias, si toutefois il existe quelqu´un qui soit tel, ne saurait être que l´homme de bien. - Il ne m´est pas possible de t´accorder cela, Socrate. - A moi non plus, Hippias. "" Hippias mineur. "" - [...] le bien ne sera pas beau ni le beau, bon, puisque chacun est distinct de l´autre [...]. - Mais voyons, Socrate, que sont toutes ces choses, selon toi ? Ce sont des raclures, des épluchures de discours, découpées par le menu, comme je le disais tout à l´heure. "" Hippias majeur. Tête de Turc, Hippias ? De fait, dans les deux dialogues de Platon qui portent son nom, le célèbre sophiste est moqué, et ses convictions les plus solides renversées. Achille, le meilleur des Grecs ? Non, c´est Ulysse, s´il est vrai que le meilleur menteur est aussi le meilleur tout court. Belle, la jeune fille ? Aussi laide qu´un singe en vérité, comparée à la déesse. Et ainsi, de façon étourdissante, Platon n´hésite pas à mettre en scène un Socrate roué comme Ulysse, spirituel comme Aristophane, au nom de la philosophie évidemment. Car, en réalité, c´est aussi bien la thèse du savoir-vertu qui nous est donnée à approfondir sous forme de paradoxe dans l´Hippias mineur, que l´enjeu d´un beau non réductible aux réalités sensibles qui nous est progressivement dévoilé par l´Hippias majeur."


""" - Par conséquent, celui qui se trompe accomplit des actes honteux et injustes de son plein gré, celui-là, Hippias, si toutefois il existe quelqu´un qui soit tel, ne saurait être que l´homme de bien. - Il ne m´est pas possible de t´accorder cela, Socrate. - A moi non plus, Hippias. "" Hippias mineur. "" - [...] le bien ne sera pas beau ni le beau, bon, puisque chacun est distinct de l´autre [...]. - Mais voyons, Socrate, que sont toutes ces choses, selon toi ? Ce sont des raclures, des épluchures de discours, découpées par le menu, comme je le disais tout à l´heure. "" Hippias majeur. Tête de Turc, Hippias ? De fait, dans les deux dialogues de Platon qui portent son nom, le célèbre sophiste est moqué, et ses convictions les plus solides renversées. Achille, le meilleur des Grecs ? Non, c´est Ulysse, s´il est vrai que le meilleur menteur est aussi le meilleur tout court. Belle, la jeune fille ? Aussi laide qu´un singe en vérité, comparée à la déesse. Et ainsi, de façon étourdissante, Platon n´hésite pas à mettre en scène un Socrate roué comme Ulysse, spirituel comme Aristophane, au nom de la philosophie évidemment. Car, en réalité, c´est aussi bien la thèse du savoir-vertu qui nous est donnée à approfondir sous forme de paradoxe dans l´Hippias mineur, que l´enjeu d´un beau non réductible aux réalités sensibles qui nous est progressivement dévoilé par l´Hippias majeur."