« C’est alors que je tombai sur le nom Barabbas, le brigand dont, selon les Évangiles, le peuple juif aurait demandé la libération à la place de Jésus. Or, ce nom signifie « fils du père » ; ce ne peut donc être un nom, car celui-ci est individuel et nous sommes tous fils de nos pères. Outre ma connaissance de l’Orient, le bon sens m’indiquait qu’aucun homme n’aurait pu porter ce nom, même comme surnom, sauf à se couvrir de ridicule, à l’exception de celui qui se définissait comme le Fils du Père, Jésus.
Les premiers rédacteurs qui ne parlaient pas araméen, avaient commis l’une des erreurs de traduction les plus formidables de l’histoire de la traduction : c’était bien Jésus dont les Juifs assemblés devant le prétoire de la résidence de Pilate avaient demandé la libération.
Erreur lourde de conséquences et de révélations, car sur cette base, les évangélistes avaient monté un récit controuvé, destiné à rejeter sur les Juifs la responsabilité de la condamnation de Jésus.
Toute l’histoire de Jésus était à revoir. C’est l’objet de ces pages. » G. Messadié
S’avisant de l’erreur qu’il avait partagée avec tant d’autres, et s’appuyant sur les dernières études bibliques, Gerald Messadié, l’auteur du succès mondial L’Homme qui devint Dieu, a souhaité reconstituer l’histoire terrestre du Crucifié à la lumière de ses nouvelles convictions. Il rétablit entre autres un fait incontestable : face à Ponce Pilate, c’est bien de Jésus que les Juifs ont demandé la libération.
« C’est alors que je tombai sur le nom Barabbas, le brigand dont, selon les Évangiles, le peuple juif aurait demandé la libération à la place de Jésus. Or, ce nom signifie « fils du père » ; ce ne peut donc être un nom, car celui-ci est individuel et nous sommes tous fils de nos pères. Outre ma connaissance de l’Orient, le bon sens m’indiquait qu’aucun homme n’aurait pu porter ce nom, même comme surnom, sauf à se couvrir de ridicule, à l’exception de celui qui se définissait comme le Fils du Père, Jésus.
Les premiers rédacteurs qui ne parlaient pas araméen, avaient commis l’une des erreurs de traduction les plus formidables de l’histoire de la traduction : c’était bien Jésus dont les Juifs assemblés devant le prétoire de la résidence de Pilate avaient demandé la libération.
Erreur lourde de conséquences et de révélations, car sur cette base, les évangélistes avaient monté un récit controuvé, destiné à rejeter sur les Juifs la responsabilité de la condamnation de Jésus.
Toute l’histoire de Jésus était à revoir. C’est l’objet de ces pages. » G. Messadié
S’avisant de l’erreur qu’il avait partagée avec tant d’autres, et s’appuyant sur les dernières études bibliques, Gerald Messadié, l’auteur du succès mondial L’Homme qui devint Dieu, a souhaité reconstituer l’histoire terrestre du Crucifié à la lumière de ses nouvelles convictions. Il rétablit entre autres un fait incontestable : face à Ponce Pilate, c’est bien de Jésus que les Juifs ont demandé la libération.