Une sourde anxiété plane sur la terre entière. Entre désenchantement religieux et matérialisme suicidaire, l’humanité se cherche une âme.
Rien d’étonnant à cela car la religion n’a fait qu’affirmer l’existence de celle-ci sans pour autant guider le genre humain vers son expérience concrète, et le matérialisme en a nié l’existence pour mieux asservir l’homme à la matière.
Mais opportunément émerge du fond des âges une très ancienne voie de l’empirisme spirituel presqu’oubliée qui, voici des milliers d’années aurait permis aux hommes de découvrir la dimension créatrice et magique de leur conscience. Le chamanisme pourrait bien, en ces temps de désorientation et de folie collective, se révéler la planche de salut dont l’homme, robotisé et vidé de toute identité proprement humaine, a besoin pour renaître à lui-même et s’éveiller enfin au sens de son existence.
L’auteur nous rappelle ici deux choses essentielles : tout système de croyances possède quelques principes métaphysiques qui en sont les racines. Certes, celles-ci ne sont pas apparentes mais un arbre sans racines ne donne ni feuillage ni fruits susceptibles de nourrir l’homme, il n’est tout au plus qu’un arbre postiche. De même, l’ouverture du champ de conscience et les pouvoirs qui en découlent doivent commencer par l’appropriation des principes métaphysiques du chamanisme, précaution sans laquelle la pratique supposée de celui-ci reste une parodie purement extérieure et infantile. C’est donc pour que cette réappropriation de la seule culture spirituelle non religieuse de la terre fondée sur le responsabilisme total du pratiquant puisse se présenter dans les meilleures conditions que l’auteur prend le parti de nous éclairer sur la différence entre chamanisme folklorique et chamanisme métaphysique. Il démystifie ensuite les grandes idées reçues qui fondent la religion, la science, la sociologie bien pensante ainsi qu’une certaine approche, légère et imprudente, des médecines douces et réinterprète le personnage du christ et son rôle cosmique pour substituer aux grands paradigmes qui fondent notre modernité actuelle un projet humaniste d’une envergure audacieuse inspirée du chamanisme. Peut-être alors, retrouvant la ferveur nourrissante pour le mystère, pourrons-nous concilier le meilleur de la science et le meilleur de la spiritualité pour entrer dans l’ère planétaire du réalisme spirituel.
Une sourde anxiété plane sur la terre entière. Entre désenchantement religieux et matérialisme suicidaire, l’humanité se cherche une âme.
Rien d’étonnant à cela car la religion n’a fait qu’affirmer l’existence de celle-ci sans pour autant guider le genre humain vers son expérience concrète, et le matérialisme en a nié l’existence pour mieux asservir l’homme à la matière.
Mais opportunément émerge du fond des âges une très ancienne voie de l’empirisme spirituel presqu’oubliée qui, voici des milliers d’années aurait permis aux hommes de découvrir la dimension créatrice et magique de leur conscience. Le chamanisme pourrait bien, en ces temps de désorientation et de folie collective, se révéler la planche de salut dont l’homme, robotisé et vidé de toute identité proprement humaine, a besoin pour renaître à lui-même et s’éveiller enfin au sens de son existence.
L’auteur nous rappelle ici deux choses essentielles : tout système de croyances possède quelques principes métaphysiques qui en sont les racines. Certes, celles-ci ne sont pas apparentes mais un arbre sans racines ne donne ni feuillage ni fruits susceptibles de nourrir l’homme, il n’est tout au plus qu’un arbre postiche. De même, l’ouverture du champ de conscience et les pouvoirs qui en découlent doivent commencer par l’appropriation des principes métaphysiques du chamanisme, précaution sans laquelle la pratique supposée de celui-ci reste une parodie purement extérieure et infantile. C’est donc pour que cette réappropriation de la seule culture spirituelle non religieuse de la terre fondée sur le responsabilisme total du pratiquant puisse se présenter dans les meilleures conditions que l’auteur prend le parti de nous éclairer sur la différence entre chamanisme folklorique et chamanisme métaphysique. Il démystifie ensuite les grandes idées reçues qui fondent la religion, la science, la sociologie bien pensante ainsi qu’une certaine approche, légère et imprudente, des médecines douces et réinterprète le personnage du christ et son rôle cosmique pour substituer aux grands paradigmes qui fondent notre modernité actuelle un projet humaniste d’une envergure audacieuse inspirée du chamanisme. Peut-être alors, retrouvant la ferveur nourrissante pour le mystère, pourrons-nous concilier le meilleur de la science et le meilleur de la spiritualité pour entrer dans l’ère planétaire du réalisme spirituel.