Nous avons changé d´époque : l´éventualité d´un bouleversement global du climat s´impose. Pollution, empoisonnement par les pesticides, épuisement des ressources, baisse des nappes phréatiques, inégalités sociales croissantes ne sont plus des problèmes pouvant être traités de manière isolée. Le réchauffement climatique a des effets en cascade sur les êtres vivants, les océans, l´atmosphère, les sols. Ce n´est pas un « mauvais moment à passer » avant que tout ne redevienne « normal ».
Nos dirigeants sont incapables de prendre acte de la situation. Guerre économique oblige, notre mode de croissance, irresponsable, voire criminel, doit être maintenu coûte que coûte. Ce n´est pas pour rien que la catastrophe de La Nouvelle-Orléans a frappé les esprits : la réponse qui a été apportée - l´abandon des pauvres tandis que les riches se mettaient à l´abri - apparaît comme un symbole de la barbarie qui vient, celle d´une Nouvelle-Orléans à l´échelle planétaire.
Mais dénoncer n´est pas suffisant. Il s´agit d´apprendre à briser le sentiment d´impuissance qui nous menace, à expérimenter ce que demande la capacité de résister aux expropriations et aux destructions du capitalisme.
Nous avons changé d´époque : l´éventualité d´un bouleversement global du climat s´impose. Pollution, empoisonnement par les pesticides, épuisement des ressources, baisse des nappes phréatiques, inégalités sociales croissantes ne sont plus des problèmes pouvant être traités de manière isolée. Le réchauffement climatique a des effets en cascade sur les êtres vivants, les océans, l´atmosphère, les sols. Ce n´est pas un « mauvais moment à passer » avant que tout ne redevienne « normal ».
Nos dirigeants sont incapables de prendre acte de la situation. Guerre économique oblige, notre mode de croissance, irresponsable, voire criminel, doit être maintenu coûte que coûte. Ce n´est pas pour rien que la catastrophe de La Nouvelle-Orléans a frappé les esprits : la réponse qui a été apportée - l´abandon des pauvres tandis que les riches se mettaient à l´abri - apparaît comme un symbole de la barbarie qui vient, celle d´une Nouvelle-Orléans à l´échelle planétaire.
Mais dénoncer n´est pas suffisant. Il s´agit d´apprendre à briser le sentiment d´impuissance qui nous menace, à expérimenter ce que demande la capacité de résister aux expropriations et aux destructions du capitalisme.