"Cet ouvrage contient deux traductions.
À la recherche du Joyau Mani reprend la prédication du Maître Thích Thanh Tu en son monastère de Dalat. Il invite chacun à aller vers l’essentiel de lui-même, qu’il nomme ici le « Joyau Mani ». Évoqué par une vieille légende, ce joyau était capable d’exaucer tous les souhaits, et particulièrement le plus fondamental d’entre eux : échapper au mal-être. Pour y parvenir, le zen, comme l’ensemble du bouddhisme, propose une pédagogie dont la méditation silencieuse est un élément important. Ce temps de purification intérieure est souvent très long pour les Occidentaux, marqués par des excès de l’activité.
Inscrire la foi en l’Esprit, sastra rédigé en Chine au VIe siècle de notre ère, n’est pas sans relations avec les recherches d’aujourd’hui, car il préconise d’une part un lâcher prise profond et, de l’autre, une entrée progressive dans la non-dualité. Comment pourrait-on imaginer avancer dans la vie spirituelle si on ne s’abandonnait pas entre les mains divines (langage chrétien), si on ne se reposait pas de tout son être sur l’Esprit, c’est-à-dire sur l’affleurement de la « nature de l’être » dans la vie quotidienne (langage bouddhiste) ?
Les Occidentaux ont trop tendance à penser que la vie spirituelle est d’abord un exercice intellectuel, et sont tout prêts à lire de nombreux ouvrages pour nourrir cet exercice. Ce chemin est une impasse s’il ne conduit à un véritable travail intérieur.
Dans une présentation simple et précise, le père Benoît, moine bénédictin, met en perspective cet enseignement dans la révélation chrétienne, en montrant les richesses et les limites : « S’adressant à ceux qui sont engagés dans une vie professionnelle ou familiale, l’ouvrage rappelle la nécessité d’avoir une éthique rigoureuse, un style de vie simple ainsi que le souci du bonheur et du salut des autres. Il jette un regard pénétrant sur les déviances que peut connaître le bouddhisme, et répond aux critiques faites à cette tradition. Mais il s’adresse aussi aux moines et aux nonnes, leur rappelant sans cesse l’essentiel de cette grande voie spirituelle, en particulier le non-attachement, la non-dualité, le non-soi, la compassion... »
Ce livre s’inscrit dans l’un des événements majeurs des XXe et XXIe siècles : la rencontre en profondeur des traditions spirituelles de l’Occident et de l’Asie. Passés l’étonnement et la déstabilisation, les chrétiens occidentaux sont appelés à entrer, grâce au contact avec cet autre monde, dans une compréhension nouvelle et élargie de ce qu’est la vie de disciple du Christ."
"Cet ouvrage contient deux traductions.
À la recherche du Joyau Mani reprend la prédication du Maître Thích Thanh Tu en son monastère de Dalat. Il invite chacun à aller vers l’essentiel de lui-même, qu’il nomme ici le « Joyau Mani ». Évoqué par une vieille légende, ce joyau était capable d’exaucer tous les souhaits, et particulièrement le plus fondamental d’entre eux : échapper au mal-être. Pour y parvenir, le zen, comme l’ensemble du bouddhisme, propose une pédagogie dont la méditation silencieuse est un élément important. Ce temps de purification intérieure est souvent très long pour les Occidentaux, marqués par des excès de l’activité.
Inscrire la foi en l’Esprit, sastra rédigé en Chine au VIe siècle de notre ère, n’est pas sans relations avec les recherches d’aujourd’hui, car il préconise d’une part un lâcher prise profond et, de l’autre, une entrée progressive dans la non-dualité. Comment pourrait-on imaginer avancer dans la vie spirituelle si on ne s’abandonnait pas entre les mains divines (langage chrétien), si on ne se reposait pas de tout son être sur l’Esprit, c’est-à-dire sur l’affleurement de la « nature de l’être » dans la vie quotidienne (langage bouddhiste) ?
Les Occidentaux ont trop tendance à penser que la vie spirituelle est d’abord un exercice intellectuel, et sont tout prêts à lire de nombreux ouvrages pour nourrir cet exercice. Ce chemin est une impasse s’il ne conduit à un véritable travail intérieur.
Dans une présentation simple et précise, le père Benoît, moine bénédictin, met en perspective cet enseignement dans la révélation chrétienne, en montrant les richesses et les limites : « S’adressant à ceux qui sont engagés dans une vie professionnelle ou familiale, l’ouvrage rappelle la nécessité d’avoir une éthique rigoureuse, un style de vie simple ainsi que le souci du bonheur et du salut des autres. Il jette un regard pénétrant sur les déviances que peut connaître le bouddhisme, et répond aux critiques faites à cette tradition. Mais il s’adresse aussi aux moines et aux nonnes, leur rappelant sans cesse l’essentiel de cette grande voie spirituelle, en particulier le non-attachement, la non-dualité, le non-soi, la compassion... »
Ce livre s’inscrit dans l’un des événements majeurs des XXe et XXIe siècles : la rencontre en profondeur des traditions spirituelles de l’Occident et de l’Asie. Passés l’étonnement et la déstabilisation, les chrétiens occidentaux sont appelés à entrer, grâce au contact avec cet autre monde, dans une compréhension nouvelle et élargie de ce qu’est la vie de disciple du Christ."