"Le non-violent appelle par des actions, des meetings ou des textes une nouvelle société. Mais celle-ci est avant tout en gestation intérieure. Par son action et surtout par la forme de son action, il cherche à l´actualiser, à lui donner vie. Face aux blocages, au conservatisme et à l´archaïsme de la réalité, c´est un accoucheur du futur. Il a renoncé, une fois pour toutes, à détruire l´autre. Il essaie de rentrer en noblesse. Cela fait donc de lui, en quelque sorte, un héros intérieur... car il aurait inversé, en lui-même, le rapport de force primordial, celui qui nous fait tellement peur. Nous avons tous l´angoisse d´être détruits, surtout par un conflit. Nous rêvons tous de cette inversion comme d´un nouveau paradigme où les conflits seraient des lieux d´évolution et non des lieux de destruction. Ainsi la non-violence est au carrefour de l´engagement politique militant, d´un "" travail "" psychologique intérieur et, pour certains, de la spiritualité.
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Après des études de droit, Georges Didier s´engage à faire pénétrer le concept de l´écologie en France. Il est le fondateur de la revue Alternatives non-violentes et était le directeur de La Gueule Ouverte au moment des grandes manifestations non-violentes (Larzac, Creys-Malville). En 1997, il devient psychothérapeute. En 1998, ressaisi par l´énergie de s´engager et l´enthousiasme du journalisme, il crée la revue Réel."
"Le non-violent appelle par des actions, des meetings ou des textes une nouvelle société. Mais celle-ci est avant tout en gestation intérieure. Par son action et surtout par la forme de son action, il cherche à l´actualiser, à lui donner vie. Face aux blocages, au conservatisme et à l´archaïsme de la réalité, c´est un accoucheur du futur. Il a renoncé, une fois pour toutes, à détruire l´autre. Il essaie de rentrer en noblesse. Cela fait donc de lui, en quelque sorte, un héros intérieur... car il aurait inversé, en lui-même, le rapport de force primordial, celui qui nous fait tellement peur. Nous avons tous l´angoisse d´être détruits, surtout par un conflit. Nous rêvons tous de cette inversion comme d´un nouveau paradigme où les conflits seraient des lieux d´évolution et non des lieux de destruction. Ainsi la non-violence est au carrefour de l´engagement politique militant, d´un "" travail "" psychologique intérieur et, pour certains, de la spiritualité.
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Après des études de droit, Georges Didier s´engage à faire pénétrer le concept de l´écologie en France. Il est le fondateur de la revue Alternatives non-violentes et était le directeur de La Gueule Ouverte au moment des grandes manifestations non-violentes (Larzac, Creys-Malville). En 1997, il devient psychothérapeute. En 1998, ressaisi par l´énergie de s´engager et l´enthousiasme du journalisme, il crée la revue Réel."