Le cœur se compare à un arbre qui s’abreuve de l’eau de l’obéissance et dont les fruits sont les perceptions. L’œil quant à lui a pour fruit l’appréciation des choses, l’oreille l’écoute du Coran, la langue pratique la mention de Dieu, les mains et les pieds le fait d’aller accomplir le bien. Si le cœur s’assèche, ses fruits disparaissent. Si donc ton cœur est devenu aride, intensifie ton dhikr et ne sois pas comme le malade qui dit : « Je ne me soignerai pas tant que je n’aurai pas trouvé la guéri-son. » et auquel on répondra : « Tu ne trouveras pas la guérison tant que tu ne te soigneras pas! » Al-Iskandarî, soufi et juriste célèbre du XIIIe siècle, manifesta dans toute son œuvre un souci d’harmonie entre exotérisme et ésotérisme. Le présent traité n’y dément pas. Ses écrits constituent le premier grand exposé doctrinal de la confrérie shadilite dont il fut le troisième Maître spirituel.
Le cœur se compare à un arbre qui s’abreuve de l’eau de l’obéissance et dont les fruits sont les perceptions. L’œil quant à lui a pour fruit l’appréciation des choses, l’oreille l’écoute du Coran, la langue pratique la mention de Dieu, les mains et les pieds le fait d’aller accomplir le bien. Si le cœur s’assèche, ses fruits disparaissent. Si donc ton cœur est devenu aride, intensifie ton dhikr et ne sois pas comme le malade qui dit : « Je ne me soignerai pas tant que je n’aurai pas trouvé la guéri-son. » et auquel on répondra : « Tu ne trouveras pas la guérison tant que tu ne te soigneras pas! » Al-Iskandarî, soufi et juriste célèbre du XIIIe siècle, manifesta dans toute son œuvre un souci d’harmonie entre exotérisme et ésotérisme. Le présent traité n’y dément pas. Ses écrits constituent le premier grand exposé doctrinal de la confrérie shadilite dont il fut le troisième Maître spirituel.