Par l´oxymore géokinétisme ficinien, la Terre, mobile par ses parties se serrant autour de son centre, ne se constitue qu´en semblant immobile. L´humain s´élance avec une telle Terre en un Ciel où Dieu fait du Soleil le premier créé et le milieu en l´y dotant d´un semblable centre constitutif. Copernic accentue cette révolution.
L´humain, individu (corps et âme) d´emblée social, se symbolise en être un, car il fait un avec une Terre qui ne s´unifie, à la fois terreuse en elle-même et terrestre en un ciel solairement igné, qu´en faisant s´unifier le monde. Sa dilatation universelle s´accélère entre matière et esprit, en l´occurrence de matière en esprit, mais en un esprit qui, de Ficin à Kant, s´instaure d´avant à après le concept, d´abord celui de masse. L´ego, de Descartes à Marie de l´Incarnation, et la modernité, d´Occident en Orient, ne refoulent plus leur genèse qu´en la voyant ainsi resurgir.
La modernité se dépasse et son anamnèse est dialogique, si elle met au jour et aperçoit ses prémices renaissantes, d´abord ficiniennes, resurgir à sa source. S´instaure une biasymétrie temporelle sociohistoricisante : la Renaissance ne fait pas que s´ajouter à l´Antiquité et au Moyen-Âge (et paraître comme si en deçà d´une Modernité faisant rupture), mais se constitue en les articulant et impulse la Modernité. Tiers moment, non plus tant exclus et en sus qu´inclus. S´y forge le sens de soi et, en s´intellectualisant, s´y conçoit l´histoire de la philosophie.
Par l´oxymore géokinétisme ficinien, la Terre, mobile par ses parties se serrant autour de son centre, ne se constitue qu´en semblant immobile. L´humain s´élance avec une telle Terre en un Ciel où Dieu fait du Soleil le premier créé et le milieu en l´y dotant d´un semblable centre constitutif. Copernic accentue cette révolution.
L´humain, individu (corps et âme) d´emblée social, se symbolise en être un, car il fait un avec une Terre qui ne s´unifie, à la fois terreuse en elle-même et terrestre en un ciel solairement igné, qu´en faisant s´unifier le monde. Sa dilatation universelle s´accélère entre matière et esprit, en l´occurrence de matière en esprit, mais en un esprit qui, de Ficin à Kant, s´instaure d´avant à après le concept, d´abord celui de masse. L´ego, de Descartes à Marie de l´Incarnation, et la modernité, d´Occident en Orient, ne refoulent plus leur genèse qu´en la voyant ainsi resurgir.
La modernité se dépasse et son anamnèse est dialogique, si elle met au jour et aperçoit ses prémices renaissantes, d´abord ficiniennes, resurgir à sa source. S´instaure une biasymétrie temporelle sociohistoricisante : la Renaissance ne fait pas que s´ajouter à l´Antiquité et au Moyen-Âge (et paraître comme si en deçà d´une Modernité faisant rupture), mais se constitue en les articulant et impulse la Modernité. Tiers moment, non plus tant exclus et en sus qu´inclus. S´y forge le sens de soi et, en s´intellectualisant, s´y conçoit l´histoire de la philosophie.