CASTANEDA ET CAETERA… (1994, 24’) cerne la figure mythique de Carlos Castaneda, un anthropologue américain qui, après avoir été initié par un sorcier yaqui au Mexique, se mit à écrire plusieurs livres sur son expérience chamanique. En 1972, l’auteur décida de ne plus se montrer. En 1994, Marie Arnaud tente de retrouver sa trace. Son portrait en creux du maître insaisissable, commenté par Roland Topor, est émaillé d’interviews d’Alexandre Jodorowski, de Federico Fellini et du Capitan Segura Granados, un célèbre chaman, frère spirituel de Castaneda dans la tradition toltèque.
Dans LES CONQUÉRANTS DES QUATRES VENTS (1997, 52’), Marie Arnaud nous fait découvrir d’autres prêtres guérisseurs : le Capitan Don Andres Ségura, la plus haute figure des Danzantes; Don Lucio Campos, qui soigne les gens qui ont été touchés par la foudre; Téofilo Morelo Olivarès, un guérisseur mazatèque qui soigne avec des champignons hallucinogènes… Chacun de ces hommes parle de sa conception du monde mais, leurs mots « ne traduisent pas les perceptions : ce qu’on finit par admirer, c’est le don qu’ont ces hommes de voir, d’entendre, et de ressentir l’univers. À les regarder parler au vent, on se dit que ces messagers d’une antique culture offrent peut-être une autre définition de la foi. » (Télérama).
Le chaman le plus étonnant que Marie Arnaud a réussi à filmer est Don Enrique, le personnage central d’HERMANITO (2006, 92’), l´histoire d´un homme aux dons exceptionnels hérités de sa mère, Dona Pachita. Comme elle, cet homme est capable de soigner ses patients en les opérant sans anesthésie, quand il est habité par l’esprit appelé « Hermanito » (l’esprit du dernier empereur aztèque Cuauhtémoc). Depuis 75 ans, ce phénomène existe à Mexico, uniquement dans cette famille où la magie, la foi et l’amour ont raison de la volonté d’explication rationnelle. Lors de sa diffusion sur Arte en 2006, ce film fut unanimement salué par la presse : « Une rencontre troublante. » (Télérama); « On ne peut rester indifférent à cet univers de foi primitive, à la fois naïf et très humain. » (Les Inrocks); « Ce documentaire est passionnant sur un plan sociologique, car il rend compte d’une réalité qui existe dans de nombreux pays. » (L’homme nouveau). Mention Spéciale du Jury au Philadelphia International Film Festival (2008).
BONUS : "Entretien avec Marie Arnaud" (53 minutes).
CASTANEDA ET CAETERA… (1994, 24’) cerne la figure mythique de Carlos Castaneda, un anthropologue américain qui, après avoir été initié par un sorcier yaqui au Mexique, se mit à écrire plusieurs livres sur son expérience chamanique. En 1972, l’auteur décida de ne plus se montrer. En 1994, Marie Arnaud tente de retrouver sa trace. Son portrait en creux du maître insaisissable, commenté par Roland Topor, est émaillé d’interviews d’Alexandre Jodorowski, de Federico Fellini et du Capitan Segura Granados, un célèbre chaman, frère spirituel de Castaneda dans la tradition toltèque.
Dans LES CONQUÉRANTS DES QUATRES VENTS (1997, 52’), Marie Arnaud nous fait découvrir d’autres prêtres guérisseurs : le Capitan Don Andres Ségura, la plus haute figure des Danzantes; Don Lucio Campos, qui soigne les gens qui ont été touchés par la foudre; Téofilo Morelo Olivarès, un guérisseur mazatèque qui soigne avec des champignons hallucinogènes… Chacun de ces hommes parle de sa conception du monde mais, leurs mots « ne traduisent pas les perceptions : ce qu’on finit par admirer, c’est le don qu’ont ces hommes de voir, d’entendre, et de ressentir l’univers. À les regarder parler au vent, on se dit que ces messagers d’une antique culture offrent peut-être une autre définition de la foi. » (Télérama).
Le chaman le plus étonnant que Marie Arnaud a réussi à filmer est Don Enrique, le personnage central d’HERMANITO (2006, 92’), l´histoire d´un homme aux dons exceptionnels hérités de sa mère, Dona Pachita. Comme elle, cet homme est capable de soigner ses patients en les opérant sans anesthésie, quand il est habité par l’esprit appelé « Hermanito » (l’esprit du dernier empereur aztèque Cuauhtémoc). Depuis 75 ans, ce phénomène existe à Mexico, uniquement dans cette famille où la magie, la foi et l’amour ont raison de la volonté d’explication rationnelle. Lors de sa diffusion sur Arte en 2006, ce film fut unanimement salué par la presse : « Une rencontre troublante. » (Télérama); « On ne peut rester indifférent à cet univers de foi primitive, à la fois naïf et très humain. » (Les Inrocks); « Ce documentaire est passionnant sur un plan sociologique, car il rend compte d’une réalité qui existe dans de nombreux pays. » (L’homme nouveau). Mention Spéciale du Jury au Philadelphia International Film Festival (2008).
BONUS : "Entretien avec Marie Arnaud" (53 minutes).