Dans le droit fil de Femmes qui courent avec les loups, devenu livre-culte et qui continue à parler aux femmes, de bouche à oreille, dans le monde entier, la conteuse et psychanalyste jungienne Clarissa Pinkola-Estès a tissé un texte beaucoup plus court, mais tout aussi riche : La danse des grand-mères. Eh oui, elles dansent, ces grands-mères, qui, on s’en doute, ne sont pas femmes à tricoter dans leur fauteuil au coin du feu. Elles ont des ailes aux talons et elles ouvrent la voie d’un pas incandescent. Car ce sont des incarnations de la sagesse, qui n’a rien à voir avec l’âge. Des « passeuses », des guides, des mentors pour les jeunes générations et les autres. Leur mission, c’est la transmission. Et ce qu’elles ont à transmettre est ceci : « Quand quelqu’un vit vraiment, les autres en font autant. » La femme sauvage pointe une fois de plus son museau au coin des pages... Le thème de la vieille femme détentrice de la sagesse occupait déjà une place centrale dans Femmes qui courent avec les loups. N’est-ce pas elle qui, dans les contes et la mythologie, vient au secours de l’héroïne en détresse plus souvent que le chevalier blanc ? En retour, elle reçoit de la jeunesse l’énergie. On retrouve là un couple jungien, celui de l’âme et de l’esprit. « Etre jeune dans sa vieillesse, vieille dans sa jeunesse » : la formule ouvre et clôt l’ouvrage, qu’elle inspire. Entre les deux, la « passeuse » qu’est Clarissa Pinkola-Estès aura revisité certains mythes et archétypes, raconté des histoires (dont celle qui donne son titre - joyeux - au livre), évoqué sa propre histoire familiale, repris des thèmes comme celui de la guérison, de la renaissance, de l’arbre, et même rédigé des textes de prières pour les anciennes et pour les jeunes, sur ce ton incantatoire et dans cette langue magnifique que nous lui connaissons.
Dans le droit fil de Femmes qui courent avec les loups, devenu livre-culte et qui continue à parler aux femmes, de bouche à oreille, dans le monde entier, la conteuse et psychanalyste jungienne Clarissa Pinkola-Estès a tissé un texte beaucoup plus court, mais tout aussi riche : La danse des grand-mères. Eh oui, elles dansent, ces grands-mères, qui, on s’en doute, ne sont pas femmes à tricoter dans leur fauteuil au coin du feu. Elles ont des ailes aux talons et elles ouvrent la voie d’un pas incandescent. Car ce sont des incarnations de la sagesse, qui n’a rien à voir avec l’âge. Des « passeuses », des guides, des mentors pour les jeunes générations et les autres. Leur mission, c’est la transmission. Et ce qu’elles ont à transmettre est ceci : « Quand quelqu’un vit vraiment, les autres en font autant. » La femme sauvage pointe une fois de plus son museau au coin des pages... Le thème de la vieille femme détentrice de la sagesse occupait déjà une place centrale dans Femmes qui courent avec les loups. N’est-ce pas elle qui, dans les contes et la mythologie, vient au secours de l’héroïne en détresse plus souvent que le chevalier blanc ? En retour, elle reçoit de la jeunesse l’énergie. On retrouve là un couple jungien, celui de l’âme et de l’esprit. « Etre jeune dans sa vieillesse, vieille dans sa jeunesse » : la formule ouvre et clôt l’ouvrage, qu’elle inspire. Entre les deux, la « passeuse » qu’est Clarissa Pinkola-Estès aura revisité certains mythes et archétypes, raconté des histoires (dont celle qui donne son titre - joyeux - au livre), évoqué sa propre histoire familiale, repris des thèmes comme celui de la guérison, de la renaissance, de l’arbre, et même rédigé des textes de prières pour les anciennes et pour les jeunes, sur ce ton incantatoire et dans cette langue magnifique que nous lui connaissons.