"Cet essai, qui s´inscrit dans la tradition des méditations philosophiques sur le temps et la condition humaine, s´organise autour d´une thèse centrale : il n´y a de temps que ""montré"", c´est-à-dire mesuré. Le temps, pour nous, n´est jamais pur, mais c´est la mesure qui fait apparaître le temps. Emergence du temps à partir de la mesure qui, au demeurant, ne se limite pas au temps des horloges : la temporalité ne se déploie qu´en fonction de décisions humaines qui sont autant d´inventions de rythmes, et dont les conséquences sont éthiques, - puisque les mesures du temps modèlent le séjour humain, en permettant de le contrôler, mais aussi de l´habiter. Se situant par rapport aux grandes interprétations classiques et contemporaines de la temporalité - y compris celle de Derrida et celle de Ricoeur -, D. Janicaud a choisi de suivre un axe critique, un axe historique, et un axe proprement philosophique."
"Cet essai, qui s´inscrit dans la tradition des méditations philosophiques sur le temps et la condition humaine, s´organise autour d´une thèse centrale : il n´y a de temps que ""montré"", c´est-à-dire mesuré. Le temps, pour nous, n´est jamais pur, mais c´est la mesure qui fait apparaître le temps. Emergence du temps à partir de la mesure qui, au demeurant, ne se limite pas au temps des horloges : la temporalité ne se déploie qu´en fonction de décisions humaines qui sont autant d´inventions de rythmes, et dont les conséquences sont éthiques, - puisque les mesures du temps modèlent le séjour humain, en permettant de le contrôler, mais aussi de l´habiter. Se situant par rapport aux grandes interprétations classiques et contemporaines de la temporalité - y compris celle de Derrida et celle de Ricoeur -, D. Janicaud a choisi de suivre un axe critique, un axe historique, et un axe proprement philosophique."