"Souvent, le lecteur européen identifie «soufisme» et vague ascèse mystique et ne connaît que quelques noms célèbres (Ibn´Arabî, Hallâj). Or dans l´époque intermédiaire entre l´âge d´or de la civilisation arabe et le XVIIe siècle de la Renaissance safavide en Iran, toute une pédagogie spirituelle se constitua dont nombre d´écoles vivent encore. En cela, le texte de Nûruddîn Abdurrahmân Isfarâyinî (1242-1317) est très représentatif du soufisme iranien. Il apporte une lumière nouvelle sur des problèmes concrets de la spiritualité soufie : qu´est-ce que le maître spirituel ? Quelles sont les pratiques par lesquelles on parvient à la plénitude mystique (le silence, la retraite) ? Que sont les centres subtils de l´organisme ? Qu´est-ce que l´amitié de Dieu pour un soufi ?
Tel est la singularité de ce traité : unir indissolublement l´expérience concrète et une ontologie complexe."
"Souvent, le lecteur européen identifie «soufisme» et vague ascèse mystique et ne connaît que quelques noms célèbres (Ibn´Arabî, Hallâj). Or dans l´époque intermédiaire entre l´âge d´or de la civilisation arabe et le XVIIe siècle de la Renaissance safavide en Iran, toute une pédagogie spirituelle se constitua dont nombre d´écoles vivent encore. En cela, le texte de Nûruddîn Abdurrahmân Isfarâyinî (1242-1317) est très représentatif du soufisme iranien. Il apporte une lumière nouvelle sur des problèmes concrets de la spiritualité soufie : qu´est-ce que le maître spirituel ? Quelles sont les pratiques par lesquelles on parvient à la plénitude mystique (le silence, la retraite) ? Que sont les centres subtils de l´organisme ? Qu´est-ce que l´amitié de Dieu pour un soufi ?
Tel est la singularité de ce traité : unir indissolublement l´expérience concrète et une ontologie complexe."