«Chaque fois que l’on m’a posé la question “Pourquoi êtes-vous allé à Santiago?”, j’ai été bien en peine de répondre. Car le Chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s’y engager. On est parti, voilà tout.»
Jean-Christophe Rufin a suivi le «Chemin du Nord» jusqu’à Saint-Jacques : huit cents kilomètres le long des côtes basque et cantabrique, à travers les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. Il s’est peu à peu transformé en clochard céleste, en routard de Compostelle. Il nous raconte, avec une délicieuse autodérision, ce parcours humain et spirituel.
«Chaque fois que l’on m’a posé la question “Pourquoi êtes-vous allé à Santiago?”, j’ai été bien en peine de répondre. Car le Chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s’y engager. On est parti, voilà tout.»
Jean-Christophe Rufin a suivi le «Chemin du Nord» jusqu’à Saint-Jacques : huit cents kilomètres le long des côtes basque et cantabrique, à travers les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. Il s’est peu à peu transformé en clochard céleste, en routard de Compostelle. Il nous raconte, avec une délicieuse autodérision, ce parcours humain et spirituel.