Si le Soûtra du Diamant et le Soûtra du Coeur sont célèbres dans l´ensemble du monde himalayen et sino-japonais, faisant l´objet de récitations et de méditations quotidiennes sur le sens de la vacuité universelle dans le bouddhisme tibétain et zen, il n´en est pas de même du Soûtra de la Pousse de Riz, injustement méconnu, et traduit ici pour la première fois en français. Il s´agit pourtant d´un texte clé des débuts du Mahâyâna, qui traite de tous les aspects de la production interdépendante en soulignant l´irréalité fondamentale des éléments qui la constituent. Loin d´être un culte du néant, cette insistance sur la vacuité, propre au Grand Véhicule, fait voler en éclats le cadre étroit de l´être et de la substance, si chers à nos philosophes occidentaux, et débouche sur la mise en oeuvre d´une compassion sans limites.
Si le Soûtra du Diamant et le Soûtra du Coeur sont célèbres dans l´ensemble du monde himalayen et sino-japonais, faisant l´objet de récitations et de méditations quotidiennes sur le sens de la vacuité universelle dans le bouddhisme tibétain et zen, il n´en est pas de même du Soûtra de la Pousse de Riz, injustement méconnu, et traduit ici pour la première fois en français. Il s´agit pourtant d´un texte clé des débuts du Mahâyâna, qui traite de tous les aspects de la production interdépendante en soulignant l´irréalité fondamentale des éléments qui la constituent. Loin d´être un culte du néant, cette insistance sur la vacuité, propre au Grand Véhicule, fait voler en éclats le cadre étroit de l´être et de la substance, si chers à nos philosophes occidentaux, et débouche sur la mise en oeuvre d´une compassion sans limites.